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 Sommaire / Editorial                     Saison 2000 - 2001

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 - Le Théâtre à Paris -

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LES FAUSSES CONFIDENCES

de  Marivaux

mise en scène  Gildas Bourdet

avec  Danièle Lebrun, Gérard  Desarthe

**

 Choix des Chroniques

Théâtre  Hébertot

Tel:  01 43 87 23 23

Chronique réunissant  "Les fausses confidences",  "Rue de la gaîté Offenbach",    "La soupière".

 

Au coeur de l’été, pendant que les fureurs d’Avignon résonnent par échos successifs et que les autres festivals s’émancipent fièrement de leur aîné, quelques théâtres tiennent l’affiche à Paris et remplissent leur jauge avec succès!...

Ainsi la prolongation en juillet de «Les Fausses Confidences» au théâtre Hébertot, de même les soixante représentations de «Rue de la gaîté Offenbach» aux Bouffes Parisiens ont-ils amené dans leurs salles, un nombreux public cherchant à se délasser subtilement!...

Pourquoi le nierait-on au théâtre Comédia pour cent représentations, «La Soupière» de Robert Lamoureux avec l’inénarrable Roger Pierre nous est apparue particulièrement savoureuse !... Si Micheline Dax nous a semblé un peu en retrait du portrait de la «tante à héritage», l’ensemble des comédiens prend un plaisir manifeste à jouer le jeu de la comédie et à feindre la candeur de l’incompréhension maligne!..

Mais revenons un instant au Marivaux!... Sous la baguette de Gildas Bourdet, Danièle Lebrun et Gérard Desarthe y mènent avec leurs partenaires une sarabande où en complicité avec les spectateurs, ils osent juste ce qu’il faut, «en faire trop» !... C’est malicieux, tendre et cynique, drôle et fugace!...

Quant au théâtre appartenant à Jean-Claude Brialy qui, à cette période préside plusieurs festivals du sud de la France, c’est une félicité que d’y découvrir ce spectacle consacré à la carrière de Jacques Offenbach!... Accompagné d’un piano où règne en maître le double du compositeur, cinq comédiens lyriques y chantent en fusion avec l’acoustique très nette de cette salle prestigieuse!... En forme de pastiche truculent, les saynètes s’enchaînent en quarante-sept rôles et presque autant de costumes, en un délicieux délire effréné, totalement «sous contrôle»!... Un véritable régal!...

Bien d’autres spectacles égayent la capitale au cours de cet été; plusieurs ont déjà fait ici-même le sujet de nos chroniques. Bon été à tous !....

Theothea le 26/07/01

RUE DE LA GAITE OFFENBACH

de  Michel Frantz

mise en scène  Philippe Rondest

avec  Elisabeth Conquet, Philippe Ermelier

***

 Choix des Chroniques

Théâtre des Bouffes Parisiens

Tel:  01 42 96 92 42

 

   

   

Chronique   réunissant  "Les fausses confidences",  "Rue de la gaîté Offenbach",    "La soupière".

LA SOUPIERE

de  Robert Lamoureux

mise en scène  Francis Joffo

avec Micheline Dax, Roger Pierre

**

 Choix des Chroniques

Théâtre Comedia

Tel:  01 42 38 22 22

     

      

   

Chronique   réunissant  "Les fausses confidences",  "Rue de la gaîté Offenbach",    "La soupière".

ROMEO ET JULIETTE

de  Gérard Presgurvic

mise en scène  Rehda

avec Cécilia Cara, Damien Sargue

***

 Choix des Chroniques

Palais des congrès

Tel:  01 40 68 00 05

   Le site officiel

 

Ainsi depuis six mois, et dans la perspective d’une tournée avant la reprise à l’automne prochain au palais des congrès de Paris, Roméo et Juliette triomphent sereinement, fédérant les publics familiaux et ceux des spectacles branchés!... Il faut dire qu’au vue du générique, les producteurs ont su combiner les talents, en les réunissant même de manière apparemment contradictoire:

Associer le classicisme symphonique de l’auteur-compositeur Gérard Presgurvic avec l’inspiration moderniste du metteur en scène chorégraphe Rehda, c’était mettre en présence l’eau avec le feu, en escomptant la fusion des talents!...

Chacun amenant ses affinités de création, autour d’eux se crée alors un savoir-faire complémentaire au service d’un spectacle d’où émerge dès les premières notes, un souffle évident de qualité: Costumes, lumière, chorégraphie, décor.... tout concourt à l’appréciation des spectateurs attirés initialement par le tube « Les rois du monde »!...

Sous-titré « De la haine à l’amour », c’est comme un « West side story » qui reviendrait à rebours vers Shakespeare que l’ensemble des concepteurs ont imaginé, offrant avant même l’histoire d’amour, celle des forces de la jeunesse en prise avec le destin!...

S’il devait y avoir du charisme sur scène, c’est du groupe des danseurs-comédiens-chanteurs qu’il se dégage en ignorant superbement et délibérément l’ego des individualités!....

Si sentiments, passions et violence s’expriment au plus près de concepts simples, c’est pour mieux distiller l’émotion artistique !.... Si le flux musical est pré-enregistré, c’est pour mieux garantir un rythme intransgressable auquel tous les participants, y compris les spectateurs, doivent s’accorder!...

Le destin est en marche, rien ne l’arrêtera pas même « la mort » qui telle une Lorelei tout de blanc vêtue ne cessera de tendre ses filets dans une chorégraphie fascinante, si proche de l’immanence !....

Effectivement quand la comédie musicale s’approche aussi près du théâtre, c’est tout le choeur antique qui déclenche en chacun, les vibrations essentielles!...

Theothea le 19/07/01

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