Magazine du Spectacle vivant ...

   

     

  TRIBUTE  to   The   BEATLES  

   

 

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The RABEATS  au Grand Rex

            

Samedi 22 janvier 2011 - 20h30

         

              

   

       

              

 

     

              

   

   

              

     

   

               

   

         

         

     

   

              

     

   

   

   

   

              

     

   

 

   

         

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THE LOVE BEATLES  2009

            

Théâtre de Ménilmontant - septembre 2009

         

     

Depuis début septembre au Théâtre de Ménilmontant, « The Love Beatles » donnaient, du jeudi au samedi, trois concerts de deux heures où les « Quatre garçons dans le vent » s’incarnaient en John, Paul, George et Ringo tels qu’ils le faisaient déjà lorsque leur groupe s’appelait « The Afterbeat ».

De 62 à 66, puis de 67 à 70, les deux parties du spectacle se succèdent en fondu enchaîné au cours desquelles les actualités des sixties font effet de mode vintage.

Jouant exclusivement sur du matériel d’époque, Cyril, Nick, Julien & Denis se produisent avec les fameux costumes que les Beatles arboraient, alors, sur scène.

Dans un franglais délibérément approximatif, les frenchies tentent de créer le lien espiègle que leurs modèles seraient supposés susciter avec leur public d’outre-Manche.

     

     

     

Savoureux hommage à une œuvre sans cesse revisitée dont ils s’emparent avec gaîté, amusement et professionnalisme.

D’uniformes cintrés en déguisements psychédéliques, la bande des quatre cheveux longs ne se dépare jamais de l’acoustique musicale " revival "; ce qui leur permet d’aborder le final avec une identité vestimentaire contemporaine retrouvée sans aucunement dépareiller au " Tribute to The Beatles ".

Ainsi, du Liverpool d’antan jusqu’à la passion d'aujourd’hui, peut se déguster désormais The Love Beatles.

Theothea le 25/09/09

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The RABEATS  Bataclan  2007

            

Vendredi 14 décembre 2007 - 20h30

         

     

Alors que les Rabeats s’affirment plus que jamais à la hauteur d’un objectif artistique très pointu puisqu’il s’agit à la fois de rendre hommage à une oeuvre fondatrice de la pop-music et en même temps d’exister en tant que groupe à part entière faisant vivre l’univers musical des Beatles dont ils sont dépositaires parmi d’autres, la soirée du Bataclan en décembre 07 constituait une nouvelle étape parisienne à inscrire dans la mémoire de la « Beat Generation ».

Débutant le concert exactement à l’heure annoncée, les premières chansons installaient d’emblée le feeling sixties dont « A hard day’s night » et « Yesterday » pouvaient témoigner à juste titre.

Cependant que le vrombissement des profondeurs nostalgiques prenait de l’altitude, le moteur s’emballait quelque peu dans un son trop saturé par rapport au volume acoustique de la salle culte.

La deuxième partie allait confirmer ce trop plein d’énergie en décibels alors que les oreilles placées au centre de la jauge s’adaptaient peu à peu en compensant la surtension sonore.

Ainsi le psychédélisme de l’album « Sergeant Peppers » atteignait des vibrations « sourdes » et planantes dont les projections sidérales semblaient, de manière quasi physique, intégrer le groupe ainsi que leur invité au clavier Albin de la Simone, au sein même de l’écran fantasmatique.

Cependant quelques problèmes techniques à peine perceptibles par les spectateurs, si ce n’est par l’affairement autour des amplis ponctuellement sous éclairage de service mais masqué au mieux par l’animation improvisée de Sly, Flamm, Deep & Marcello, vinrent néanmoins s’inviter en intrus à cette puissante réminiscence du surnaturel.

La parfaite gestion de ces incidents étant à mettre au profit du professionnalisme de toute l’équipe, la session du Bataclan 07 restera dans les souvenirs comme une expérimentation border sound que les spectateurs du balcon et du bar durent très certainement apprécier dans la plénitude, grâce à une bénéfique distanciation:

D’ailleurs saluant toujours en final avec « Twist and Shout », The Rabeats go on with The Beatles !...

Theothea le 17/12/07

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The RABEATS  Olympia  2007

            

Dimanche 18 mars 2007 - 17h45 - The Rabeats entrent pour la troisième fois en scène de l'Olympia depuis juin 2004. De très nombreux invités ont été conviés à ce concert supplémentaire à celui programmé complet la veille jusqu'à former la queue des grands soirs sur le boulevard des Capucines:

Même le chroniqueur spécialiste dans la presse française des "Rolling Stones" est présent dans la salle, c'est dire l'évènement !!!...

         

   

Résolument adeptes d'une montée en puissance graduelle, les Rabeats vont débuter cette session comme à leur habitude, c'est-à-dire sans préambule qui les annoncerait en fanfare et donc à tort comme les sosies des Beatles qu'ils ne veulent surtout pas incarner.

D'ailleurs, à l'exception évidente du batteur Ringo Starr, au jeu du qui est qui, bien inutile serait de désigner Paul Mac Cartney, Georges Harisson ou John Lennon, car The Rabeats, certes en panoplie Beatles très sobre, s'affichent sans autre signe extérieur et représentatif que celui d'un groupe soudé façon "Blues Brothers".   

En effet, au service exclusif de la musique des Beatles, ces musiciens hors pair ne cessent d'entrer dans la peau de leurs modèles que pour en restituer la fleur des célèbres mélodies, des harmonies inouïes, et en susciter l'énergie rythmique incommensurable des sixties:

" Help, Yesterday, Hard day's night, She loves you, Let it be, Come together, Hey jude, Love me do, Get back, Can't buy me love " etc... parmi les tubes emblématiques vont défiler avec conviction à la barre des témoins sous la houlette d'un écran de télévision désuet tombant des cintres et balbutiant les premières actus de l'époque mais aussi dans l'attente fabuleuse d'une deuxième partie largement consacrée au premier "album concept" de l'histoire de la pop music " Sergeant Pepper's lonely hearts club band " avec en toile de fond un light show polychrome du plus bel effet psychédélique.

Une formation de cordes vient à plusieurs reprises donner du volume supplémentaire au quatuor alors que celui-ci ajoute également la mélopée d'un piano tout de blanc à la palette des guitares & batterie.

Un final endiablé galvanisera le public avec "Back in the USSR" pour l'enflammer définitivement avec un "Twist'n'Shout" saturé au mieux d'une acoustique Rock and roll débridée.

20h00, l'Olympia exalté se déverse en vase communiquant sur le boulevard emmenant ses rêves enfin réalisés d'y avoir entendu les Beatles sans avoir eu besoin d'y casser les fauteuils mais convaincus que ce groupe légendaire y avait été plus présent que jamais dans l'empathie d'une écoute en feeling absolu.

Dans ce qui est déjà le souvenir parisien d'un nouvel émoi collectif, les Rabeats s'effacent donc sur la pointe d'une discrétion de bon aloi au profit de cette fameuse mémoire musicale contribuant au mythe sacré des Beatles.

Theothea le 19 mars 07

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THE  AFTERBEAT  2007

         

           

Dans les années soixante, Sonny and Cher chantaient à l'unisson la superbe mélodie "The beat goes on" qui déjà aurait pu faire écho à une interrogation lancinante: "What after the beat ?".

Quarante années plus tard et sans se poser d'autre question superfétatoire, des frenchies reprennent à leur compte ce slogan sur mesures en proclamant à qui veut les entendre "After the beat".

D'emblée le ton est donné, à ceci près qu'en contribuant aux lettres de noblesse des sixties, c'est plus précisément le rythme des quatre garçons dans le vent, celui soufflant directement de Liverpool, que leur groupe veut célébrer en ces temps d'après Beatles.

Aussi en un raccourci sémantique d'une abréviation ludique, leur "after beat" est en effet la cible bien choisie d'une époque à jamais révolue mais ô combien présente dans toutes les têtes de bois à défaut d'âge tendre.

"The Afterbeat" est loin d'être la seule formation à surfer sur cet engouement venu d'Outre-Manche mais en France, ils constituent avec "Les Rabeats" le recto et le verso d'une même médaille déjà honorée en pleine émulation artistique dans le célèbre temple parisien du music-hall, l'Olympia.

     

     

A chacun donc son style, ces quatre-là du Afterbeat démarrent en trombe dans le costume strict de légende pour faire revivre le mythe pur et dur avec des personnalités tranchées s'approchant de leurs modèles au plus près des instruments d'antan et de leurs leitmotivs.

En seconde partie, c'est le psychédélisme du "Lonely Hearts Club Band" signé "Sergeant Pepper" qui, en contraste, viendra conforter les tenues hippies revisitées à la mode d'aujourd'hui, en laissant davantage le quant à soi des musiciens s'exprimer au mieux d'une révélation de leurs inclinations musicales.

D'ailleurs l'un d'entre eux, au plus près de la coupe Beatles assure la partition de John Lennon sans se départir d'une voix très bien placée pendant qu'un Paul Mac Cartney fringant et grisonnant anime le show, tout comme le vrai en 2007 en quelque sorte, et alors qu'un frétillant Georges Harisson à moues sensuelles s'emploie à réduire le retrait d'avec les deux leaders par des envolées cinglantes de guitare en solo.

Là-bas au fond de scène trône un Ringo Starr qui brille dans la transparence de sa batterie, tel un masque de savoir-faire aux percussions déterminées, label garanti.

Un clavieriste viendra les supporter en cinquième mousquetaire d'une équipe rodée par un manager s'inscrivant dans la lignée des "Epstein" à la vigilance prometteuse.

Assurément Forty years after, rien n'est encore vraiment joué dans une compétition "Tribute to the Beatles" déferlante mais tout va se jouer dans l'hymne universel fêtant une mythologie en pleine éclosion, celle du "Flower Power" back from "Hard day's night".

The Afterbeat aura donc beau jeu d'y faire fleurir sa botte secrète: "All you need is Love".

Theothea le 20/02/07

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The RABEATS  Olympia  2004

         

   

Avec déjà plus de cinq cents concerts à leur actif en région de Picardie ainsi qu'en première partie de Pascal Obispo, The Rabeats obtenaient l'autre soir à l'Olympia à la veille du passage de Paul Mc Cartney en personne au Stade de France, leur consécration si non médiatique, tout au moins celle d'une réminiscence grandeur nature d'un des deux plus grands groupes fondateurs des sixties!...

D'ailleurs qu'on se le dise, avec ce "show lapins" (rabbits), il ne s'agissait certes pas d'une imitation des célèbres rivaux des "pierres qui roulent"!... En effet en ce mois de juin 2004, Les Scarabées (Beatles) étaient réellement présents sur la scène de l'Olympia rénové à l'identique, alors que les murs de l'ancienne salle se souvenaient encore de la prestation des gars de Liverpool en 1964 pour la première partie de la toute jeune Sylvie Vartan!...

Le clonage est à ce point conforme que les panoplies en noir ou blanc de l'époque, assorties à leurs fameux apparats capillaires, tombent réellement sur les quatre silhouettes à la manière des ombres d'une nostalgie si peu enfouie qu'elles sembleraient disponibles comme d'antan à troquer la sobrièté du style pour l'hystérie d'une hard day's night sous contrôle!...

Pour le feeling, c'est le nec plus ultra de la discographie pléthorique du "Band" qui exalte la mémoire, alors que le "beat" à nul autre pareil emballe les mélodies comme jamais le baby-boom n'en aura jamais connues de meilleures!...

Respect donc pour les Rabeats qui, pour la première fois en vedette à part entière, ont construit leur tour de chant autant comme un hommage à leurs prestigieux inspirateurs mais surtout comme un désir manifeste à rendre vivant ce patrimoine universel qu'une seule décennie de pop music aura suffi pour réussir à magnifier le siècle précédent!...

Pour leur part fort heureusement, le temps n'est pas venu que Les Rolling Stones soient l'objet d'une semblable identification, eux qui ont le bonheur d'avoir "joué" en même formation live, avant et après la réhabilitation du temple parisien du music-hall!...

Gageons qu'avec cette réincarnation audacieuse loin de toute congélation Picarde, la fureur des fans des Beatles fera place désormais au plaisir infini de laisser le rythme emporter l'imaginaire au fabuleux royaume du génie musical et peut-être également à celui de l'humour tellement british des quatre garçons dans le vent!...

Sachant mettre une note finale aux rappels délirants d'un coup de perruque basse à l'égard de Paul, John, George et Ringo,  c'était "The Rabeats" à l'Olympia!....  A suivre avec beaucoup  d'états d'âme!...

Theothea, le 29/06/04

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