Dimanche
18 mars
2007 -
17h45 - The Rabeats entrent pour la troisième
fois en scène de l'Olympia depuis juin 2004. De très nombreux
invités ont été conviés à ce concert
supplémentaire à celui programmé complet la veille
jusqu'à former la queue des grands soirs sur le boulevard des
Capucines:
Même le chroniqueur spécialiste dans la presse française
des "Rolling Stones" est présent dans la salle, c'est dire
l'évènement !!!...
Résolument adeptes d'une montée en puissance graduelle,
les Rabeats vont débuter cette session comme à leur habitude,
c'est-à-dire sans préambule qui les annoncerait en fanfare
et donc à tort comme les sosies des Beatles qu'ils ne veulent surtout
pas incarner.
D'ailleurs, à l'exception évidente du batteur Ringo Starr,
au jeu du qui est qui, bien inutile serait de désigner Paul Mac Cartney,
Georges Harisson ou John Lennon, car The Rabeats, certes en panoplie Beatles
très sobre, s'affichent sans autre signe extérieur et
représentatif que celui d'un groupe soudé façon "Blues
Brothers".
En effet, au service exclusif de la musique des Beatles, ces musiciens
hors pair ne cessent d'entrer dans la peau de leurs modèles que pour
en restituer la fleur des célèbres mélodies, des harmonies
inouïes, et en susciter l'énergie rythmique incommensurable des
sixties:
" Help, Yesterday, Hard day's night, She loves you, Let it be, Come together,
Hey jude, Love me do, Get back, Can't buy me love " etc... parmi les tubes
emblématiques vont défiler avec conviction à la barre
des témoins sous la houlette d'un écran de télévision
désuet tombant des cintres et balbutiant les premières actus
de l'époque mais aussi dans l'attente fabuleuse d'une deuxième
partie largement consacrée au premier "album concept" de l'histoire
de la pop music " Sergeant Pepper's lonely hearts club band " avec en toile
de fond un light show polychrome du plus bel effet
psychédélique.
Une formation de cordes vient à plusieurs reprises donner du volume
supplémentaire au quatuor alors que celui-ci ajoute également
la mélopée d'un piano tout de blanc à la palette des
guitares & batterie.
Un final endiablé galvanisera le public avec "Back in the USSR"
pour l'enflammer définitivement avec un "Twist'n'Shout" saturé
au mieux d'une acoustique Rock and roll débridée.
20h00, l'Olympia exalté se déverse en vase communiquant
sur le boulevard emmenant ses rêves enfin réalisés d'y
avoir entendu les Beatles sans avoir eu besoin d'y casser les fauteuils mais
convaincus que ce groupe légendaire y avait été plus
présent que jamais dans l'empathie d'une écoute en feeling
absolu.
Dans ce qui est déjà le souvenir parisien d'un nouvel émoi
collectif, les Rabeats s'effacent donc sur la pointe d'une discrétion
de bon aloi au profit de cette fameuse mémoire musicale contribuant
au mythe sacré des Beatles.
Theothea le 19 mars 07