En inaugurant ce nouveau lieu parisien, sis à la Villette, et
dédié au patrimoine de la chanson française, Clotilde
Courau attire lattention du public sur un mois très particulier
de la vie de Piaf, celui du deuil qui suivit la disparition de Marcel
Cerdan.
Accompagnée dun accordéoniste évoquant
luvre chantée, la comédienne illustre cette tranche
de vie relativement brève, en interprétant par des poses
scénographiques, la lecture de onze lettres quEdith envoya alors
à Tony, lamant de ce moment tellement spécifique.
La vulnérabilité et lhypersensibilité de
lillustre chanteuse passe de la scène à la salle, par
la pérennité du sourire de Clotilde quelle compose, ainsi,
de multiples nuances.
La fragilité de ces instants se photographie dans une lumière
focalisée sur lartiste et son double théâtral.
Comme si elles ne faisaient quune, Clotilde alias Edith salue la
foule, dans une intimité de bon aloi.
Theothea le 24/04/13