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Les    Chroniques   de

  

18ème  Saison     Chroniques   18.011   à   18.015    Page  328

 

   

              

         

           

                   

         

               

       

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LA LOCANDIERA

de Carlo Goldoni 

mise en scène  Marc Paquien  

****

Théâtre de l'Atelier

Tel  01 46 06 49 24

                    

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Sur l’affiche, elle trône, rayonnante dans sa jupe satinée à volants 18ème siècle, sourire moqueur, regard espiègle, brandissant un bijou, trophée jouissif d’une victoire. Elle, c’est Dominique Blanc, « La Locandiera » de Carlo Goldoni, mise en scène par Marc Paquien.

On est un peu étonné de ce choix car Dominique Blanc nous a habitués au répertoire grave voire douloureux. Elle a servi les plus grands auteurs ( Racine, Ibsen, Schnitzler, Marguerite Duras). Elle a travaillé avec Patrice Chéreau et incarné une magnifique Phèdre, décroché un Molière pour une « Maison de poupée » en 1999. Mais elle voulait se frotter au registre comique et campe donc, au théâtre de l’Atelier, après l’avoir promenée en tournée, l’alerte Mirandolina, une aubergiste particulièrement malicieuse qui se joue des hommes hébergés chez elle, dont le fat et désargenté marquis de Forlipopoli (François de Brauer) et le fortuné et généreux comte d'Albafiorita (Pierre-Henri Puente), lesquels se disputent, avec truculence, ses faveurs.

Dans son auberge, sorte de scène de théâtre, elle interprète un personnage tout en finesse et subtilité. Un peu âgée pour le rôle, Dominique Blanc n’est pas dans la séduction aguicheuse d’une jeunesse insouciante pour charmer le seul homme qui se dit allergique à la gent féminine, le chevalier de Ripafratta. Elle va donc utiliser d’autres armes, se montrer spirituelle et jouer avec une autorité malicieuse de la misogynie exacerbée que celui-ci affiche pour le défier en approuvant ses moeurs et s’accorder ses attentions en se montrant avenante sans être servile. Elle aussi est indépendante, aime sa liberté et comprend parfaitement le chevalier qui ne veut pas d’entraves.

Cette femme insolente se vengera avec honneur des hommes et cependant restera soumise à sa condition, car, une fois la partie gagnée, elle éconduira le malheureux pour accorder sa main à son fidèle valet Fabrizio, ne pouvant s’affranchir de son statut social et restant conforme aux volontés de son père mort.

Sa victoire sur le chevalier, qu’elle voulait mettre à ses pieds, en devient amère car elle restreint ainsi sa liberté. La jubilation du jeu se teint de gravité.

Dominique Blanc est rayonnante de malice. Face à sa détermination enjouée, André Marcon, comédien génial, interprète un chevalier plein de naïveté bourrue qui se laisse embobiner, malgré ses réticences, aux charmes féminins. La cuirasse se fend chez cet homme qui atteint une grande humilité et nous fait chavirer le cœur, à défaut de celui de Mirandolina. Dominique Blanc retrouve ici un ancien partenaire. Ils étaient Suzanne et Figaro du « Mariage de Figaro » dans la mise en scène de Jean-Pierre Vincent, à Chaillot, en 1986. Le duo fait merveille, la scène du repas est une vraie délectation.

Devant un imposant mur ocre-rouge, principal élément de décor, seuls quelques meubles, paravent, table, chaises, sont déplacés au fil des actes, Marc Paquien réalise une mise en scène élégante, avec une pointe de gravité cruelle, qui prend des dimensions tellement humaines dans ce désenchantement final d’un homme chaviré par la froideur mutine de la Locandiera.

Cat.S / Theothea.com, le 30//09/13 

   

MENSONGES D'ETATS

de  Xavier Daugreilh

mise en scène  Nicolas Briançon 

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Théâtre de La Madeleine

Tel  01 42 65 07 09 

                    

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" Fortitude & Théâtritude "

critique de Philippe Chevilley

   

     

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" Captivant poker menteur"

critique de Sophie Jouve  (CultureBox)

   

     

                

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AU BOIS LACTE

de Dylan Thomas  

mise en scène  Stéphan Meldegg 

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Théâtre de Poche Montparnasse

Tel  01 45 48 92 97  

                    

           photo ©  Pascal Gely

           

          

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ROBIN REVIENT TSOIN TSOIN

   

de & mise en scène  Muriel Robin

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Théâtre de la Porte Saint Martin

Tel  01 42 08 00 32  

          photo ©  DR.

         

Muriel Robin est plus que jamais sur une corde raide et c'est tout son charme que de faire la funambule au-dessus du vide devant le public toujours ébahi.

A ceci près qu'aujourd'hui, après 8 années d'absence volontaire, l'artiste a désormais toutes ses cordes bien attachées à son arc autant qu'à son balancier instinctif.

En effet, confortable sur ses hauts talons d'androgyne assumée, la comédienne a décidé de jouer le jeu de l'autobiographie jusqu'au bout de sa logique interne !

C'est donc évidemment l'enfance, l'adolescence  et la famille qui serviront à nouveau de terreau pour une expiation rituelle dont le paradoxe est de retourner le gant du traumatisme initial en une parodie d'analyse sans cesse réitérée au profit d'un "pied de nez" symbolique érigé à l'égard de l'adversité patrimoniale.

Munie d'un sixième sens sensible à toutes les pesanteurs du fond et de la forme, l'écorchée vive fait place nette à la distanciation apaisée possédant, entre autres, la vertu d'objectiver le mal tout en le conjurant à la racine.

Ainsi outillée de cette technique de verbalisation, la "show woman" extravertie serait comme ce poisson dans l'eau qui ne craindrait plus le choc en retour de la fuite en avant... puisque sa situation personnelle est assurément sous contrôle ou, tout au moins, parce qu'elle en connaît parfaitement les failles à éviter.

Ainsi par cette méthode du contournement existentiel, le désir de faire le pitre peut s'exercer sans appréhension et la bonhommie peut donc se développer de la scène à la salle en hilarité générale, tout en déclenchant ses vagues de fou-rire XXL, à propension universelle.

En contrepoint de cet héritage psychologique à taille d'ego artistique où tout un chacun pourrait aisément se projeter, les expressions toutes faites devraient avoir la part belle en replaçant, au centre du jeu culturel, un peu de cette invraisemblance consubstantielle aux turpitudes du langage: "Poser un lapin", "Pas de quoi fouetter un chat" ou "dormir sur ses deux oreilles"; en effet Késako que celles-ci ?

Prise en flagrant délit pour défaut de bon sens, la sémantique étant ainsi définitivement battue en brèche, l'artiste et son public peuvent, à juste titre, se sentir libres comme l'air de remettre joyeusement le couvert chaque soir, aguichés... complets !

Theothea le 27/09/13

          

                         

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MAMMA MIA !

La der  !

   

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Palais des Sports

    

                         

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