Magazine du Spectacle vivant ...

   

 

   

Les    Chroniques   de

  

20ème  Saison     Chroniques   20.006   à   20.010    Page  380

 

          

   

     

             

CATS  Présentation Presse Mogador 01/10/15  -  photo © Theothea.com    

   

       

     

       

CATS  Présentation Presse Mogador 01/10/15  -  photo © Theothea.com     

     

   

     

                

CATS  Présentation Presse Mogador 01/10/15  -  photo © Theothea.com    

     

     

           

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CATS

de Andrew Lloyd Webber    

mise en scène  Trevor Nunn

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Théâtre Mogador

Tel   01 53 33 45 30    

           

     CATS  Présentation Presse Mogador 01/10/15  -  photo © Theothea.com    

Au printemps 2015, Stage Entertainment France annonçait, pour fêter ses 10 ans de Comédie musicale à Paris, la création de CATS au Théâtre Mogador, selon la version réactualisée en 2014 à Londres par Andrew Lloyd Webber.

A cette occasion, la troupe du London Palladium qui, après prolongations, y clôturait ses représentations vint faire à Mogador un showcase où la Grizabelle française était donc présentée à la presse sous l’égide de Gillian Lynne, la metteuse en scène associée.

Ainsi ce jour-là, Prisca Demarez, en chantant d’emblée, de manière poignante, « Memory » la célèbre chanson du Musical adaptée en langue française sous le titre « Ma Vie », était propulsée, à juste titre, comme la future star d’un succès annoncé dès le 1er octobre lors de la soirée de Gala réunissant le tout-Paris.

Effectivement, le rôle de Grizabella se présente comme l’enjeu thématique du grand bal des Jellicles Cats, tiré des poèmes de T.S. Eliot sous l’intitulé « Le guide des chats du vieil Opossum » puisque, ce n’est un secret pour personne, celle dont la beauté et le charisme séduisaient autrefois toute la gente féline, devenue le temps passant que l’ombre d’elle-même, serait au terme de cette rencontre initiatique annuelle, l’heureuse élue de l’année, obtenant ainsi le privilège de pouvoir renaître « à la Vie ».

Nous ne saurons jamais ce que l’ex très belle chatte fera de cette seconde chance qui lui est offerte au milieu de ses congénères; à chacun d’imaginer ou de fantasmer la suite de l’histoire…

Toutefois, lors de cette soirée élective, les spectateurs assisteront à d’étranges ballets existentiels voire métaphoriques où chaque personnalité, chaque caractère, chaque chat donc auront ainsi l’opportunité, à tour de rôle, d’exprimer leurs ambitions, frustrations et autres ressentiments ainsi que d’exhiber leurs compétences et talents en une succession de tableaux chorégraphiques, dans une émulation collective où se brassent toutes les générations et destinées.

A la fois poétique, philosophique et quelque peu ésotérique, ce conte fantasmagorique oblige le spectateur à lâcher prise au monde rationnel pour se laisser emporter dans un tourbillon de performances mettant à profit toutes les ressources artistiques du spectacle vivant, à la manière d’un Opéra tendance Rap !

Ainsi, décors façon dépôt d’ordures envahissant à cour et à jardin les loges latérales, costumes et maquillages rivalisant, à qui mieux mieux, en rayures bigarrées sous nuances kitsch, lumières crépusculaires se confondant avec une musique venue d’ailleurs dont on peut imaginer la présence live des musiciens en mezzanine de fond de scène alors même que le plateau incliné recouvre jusqu’à la fosse d’orchestre rejoignant ainsi les premiers rangs de fauteuils, toute cette atmosphère baroque et hors normes contribue à ce que chacun puisse se sentir, à leur taille, « chat » parmi les « Chats ».

Tel dans le cocon d’une auberge espagnole de bon aloi, le profit spirituel et esthétique y est à portée de mains, de pattes ou de griffes, pourvu que les oripeaux de la narration orthodoxe soient laissés délibérément au vestiaire du Théâtre, de façon à pouvoir en savourer tout le suc, les yeux écarquillés.

Au cours des trois mois de représentations à Paris prévus initialement, Prisca Demarez aura, à la fois, pour doublure d’alternance éventuelle, Virginie Perrier & Léonie Thoms.

Nul doute que chacune fera de Grizabella son rôle de prédilection, à hauteur du mythe ainsi forgé depuis sa création originelle en mai 1981 par Elaine Paige au New London Théâtre; en tout cas, nous garderons, encore et toujours, le souvenir tellement puissant de Prisca Demarez livrant toute son émotion à fleur de peau contenue dans « Ma Vie » ce lundi 27 avril concomitant avec la cérémonie des Molières 2015... à peine une semaine après avoir obtenu ce rôle exceptionnel.

Theothea le 07/10/15

      

                         

      CATS  Présentation Presse Mogador 01/10/15  -  photo © Theothea.com

         

Un certain Charles Spencer CHAPLIN

   

de & mise en scène  Daniel Colas   

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Théâtre Montparnasse

Tel  01 43 22 77 74       

           

       visuel affiche

     

Au théâtre Montparnasse vient de débuter un spectacle qui s’annonce d’emblée comme l’un des grands succès de la saison théâtrale… tant son « sujet » est au cœur du patrimoine mondial, tant la mise en scène y est développée avec tact et pertinence, tant l’interprétation se confond avec l’imaginaire du spectateur !

Oui, Maxime d’Aboville est bel et bien Sir Charles Spencer Chaplin sans qu’il y ait d’ailleurs la moindre nécessité d’imiter ou de parodier le célèbre acteur !

Celui-ci va traverser le vingtième siècle en affrontant ses vicissitudes dont il tirera profit artistique, sociologique voire philosophique sous le masque d’un personnage inventé intuitivement dans la fébrilité des débuts du jeune comédien sommé de faire rire par la production.

A quelques instants privilégiés, Maxime quittera l’incarnation de Sir Chaplin pour endosser la panoplie conceptuelle de Charlot de façon à être en pleine osmose avec la « Mascotte » universelle devenue si populaire… pour le plus grand régal des spectateurs, ici présents, au XXIème siècle !

C’est de sa mère que l’artiste pense avoir hérité du talent hors pair à observer l’expression des visages de façon à pouvoir en rendre, avec grâce, le fond de l’âme ! Face à cette mère, considérée peu à peu comme folle par son entourage, Charles entretenait une relation intime de grande tendresse, comprenant ainsi celle-ci au mieux via leur communication favorite en un « face à face » hors du commun.

Par ailleurs, Les Etats-Unis constitueront pour lui la meilleure et la pire des opportunités ayant jalonné sa carrière professionnelle. En effet, véritable prescriptrice initiale de sa notoriété à travers le monde, l’Amérique se retournera contre lui avec l’acharnement infernal concomitant à cette fameuse période de « chasse aux sorcières ».

Sur la scène parnassienne, une pléiade de pépites gravitent autour du grand homme ayant immigré avec sa famille en Suisse à la fin de sa vie.

Véritable plaisir d’assister à un ballet chorégraphique fortement imprégné d’une époque où le cinéma muet parlait directement aux sentiments les plus différenciés.

C’est bien sûr l’Amour qui, ici, comme il se doit, mène la valse des proximités féminines à chaque fois spécifique et personnalisée où Béatrice Agénin, Linda Hardy, Coralie Audret & Alexandra Ansidei répondent avec grande justesse, classe et sensualité.

La pièce de Daniel Colas est, de toute évidence, promise au plébiscite de tous les publics.

Sa mise en scène échappe à la simple chronologie pour mieux s’épanouir dans la vérité contradictoire de l’Art en quête de perfectionnisme à la hauteur du témoignage.

Theothea le 03/10/15   

     

DINO FAIT SON CROONER 

 

de & par Dino  

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Théâtre de l'Atelier

Tel  01 46 06 49 24       

           

         photo ©   Theothea.com

   

Comment se découvrir Crooner quand on est né dans les Pouilles en y ayant passé une jeunesse heureuse avant que de débarquer avec ses parents dans le nord-est de la France tout en perdant 30° au compteur des calories ?

Comment progresser dans le spectacle vivant lorsque on a bourlingué avec son épouse sous un tel succès populaire durant tant d’années, en duo de cousinage à front renversé, si ce n’est en la laissant faire sa crâneuse ?

Certes, le tandem Shirley & Dino est donc toujours à ce rendez-vous que les spectateurs plébiscitent comme une agréable rançon à leur réussite manifeste, mais, mine de rien, un tournant artistique s’est effectué discrètement mais très sûrement !

En effet, dès sa participation au « Soldat rose » de Louis Chedid, Gilles Benizio fut conforté dans des compétences vocales apparaissant à tous avec évidence puisque, de fait, son talent dépassait aisément le plaisir instinctif à chantonner.

C’est alors que, peu à peu, l’idée d’un tour de chant s’appuyant sur ses origines italiennes s’est installé en perspective d’un spectacle global où les souvenirs remontant à la surface serviraient de fil conducteur à revisiter les rengaines populaires, à l’instar de « Come prima », « Una lacrima », « O sole mio », « Quando quando », « Bella ciao »…

Et si, de manière concomitante durant le récital, Dino se mettait à cuisiner sur scène, devant le public émoustillé, la recette de la sauce tomate que sa grand-mère des Pouilles préparait avec amour pour la famille, cela pourrait effectivement constituer l’agrément d’un sacré bon plat de pâtes servi à la sortie du théâtre à l’intention de chacun des spectateurs ayant ainsi l’opportunité de déguster à pleines dents « l’Italie de toujours » en même temps que son « Italie bien à lui » !

Comment alors ne pas inviter Corinne, son épouse, à ce bal de la convivialité musicale alors que sa cousine Shirley, la fameuse crâneuse arborant, elle, une succession de toilettes festives viendrait ponctuer d’interventions savoureuses ce retour aux sources de toutes ces chansons inscrites au patrimoine collectif ?

Et d’ailleurs tant qu’à faire le Crooner, autant se rapprocher des plus grands, Franck Sinatra, Dean Martin ou autre Elvis Presley… tout en rassemblant autour de lui une pléiade de talents, Alvaro Bello Bodenhöfer (guitare), Benoîst Raffin (percussion), Arnaud Sarcase (saxophone) et Vadim Esher (piano), autant de premiers prix de Conservatoires ceinturant la région parisienne !

Alors oui, Dino & Shirley sont à nouveau sur les planches, mais attention, vous allez forcément rire car çà balance vraiment pas mal pendant que frétille la sauce tomate, façon la Nonna des Pouilles !

Theothea le 05/10/15    

             

          

       photo ©   Theothea.com

     

         

                         

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COMEDIE PATISSIERE

   

de & mise en scène  Alffredo Arias

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Théâtre de La Tempête

Tel     01 43 28 36 36 

           

        photo ©   Theothea.com

           

                          

       photo ©

         

AVANTI !

de  Samuel Taylor   

mise en scène  Steve Suissa   

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Théâtre des Bouffes Parisiens

Tel  01 42 96 92 42       

           

       visuel affiche

        

« Cela fait cinq fois que Steve Suissa me dirige. Il est nul. Je lui donne une sixième chance. Après Basta ! » Le ton est ainsi donné dès la présentation par Francis Huster du dossier de presse « Avanti ! ». L’acteur de 67 ans entre à nouveau en Comédie; il entend en assumer l’art et la manière jusqu’aux facéties les plus osées…

Reprenant le rôle du milliardaire américain puritain tenu par Jack Lemmon dans le film de Billy Wilder, le comédien français devient aux Bouffes Parisiens « Georges », ce businessman venant d’hériter de l’empire familial à la suite d’un accident de son père dont il faut ramener le corps depuis l’Italie où il séjournait.

Symétriquement, Alison, une jeune femme anglaise, s’apprête à faire une démarche similaire car sa mère était impliquée « par hasard » dans le même carambolage et surtout présente dans la même automobile !

Si l’épouse (Alice Carel) de Georges n’accompagne pas son mari en Italie pour organiser le rapatriement paternel aux USA, elle tient néanmoins à être tenue au courant en temps réel de toute la procédure mise en place.

De toutes façons, ce « retour » ne devrait poser aucun problème si ce n’est que cela se passe à Rome où la « Dolce Vita » menace à chaque coin de rue et principalement dans le palace où il s’avère rapidement que les deux amants décédés se retrouvaient un mois par an à l’insu de leurs familles  respectives !…

Et voilà qu’en plus, sorti de nulle part, Baldo une sorte de gigolo inclassable vient s’interférer ou, plus exactement, rendre service à ces deux familles pour soit-disant faciliter l’ensemble des démarches administratives, à commencer par retrouver « les corps » car, apparemment, ceux-ci auraient disparu direction Naples où il est bien connu qu’on ne retrouve jamais rien !…

Bref, Georges et Alison vont largement avoir le temps de faire connaissance … et davantage si affinités !

Voici donc Thierry Lopez (Baldo) qui se démultiplie comme un trublion digne de la commedia dell’arte, mettant tout son cœur à l’ouvrage ainsi que son ingéniosité au service de l’esbroufe délicieusement italienne et tellement talentueuse que tout le monde en redemande, que ce soit sur scène ou dans la salle.

Et puis la resplendissante Ingrid Chauvin (Alison) se love comme un poisson dans l’eau douce, bien décidée à profiter de l’instant présent comme de toutes les opportunités de la vie surtout lorsqu’elles se présentent de façon si charmantes et tellement inattendues !

Oui, mais voilà maintenant l’épouse de Georges qui, plus qu’intriguée par les tergiversations de ce transfert patriarchal sans cesse différé, débarque à Rome pour mieux comprendre ce qui s’y passe…

Comédie romantique à souhait, celle-ci pourrait effectivement donner des envies subites tout autant qu’irrésistibles de voyage en Italie avec son cortège de légèretés insouciantes à se pâmer de (sou)rire durant la saison en cours aux Bouffes Parisiens !

Theothea le 29/09/15    

                         

       

         photo ©   Theothea.com

         

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CATS   -   Gala Première Mogador 01/10/15  -  photo © Theothea.com

 

       

   

   

   

     

          

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