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11ème
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Chroniques 11.40
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LA GUERRE
de Carlo
Goldoni
mise en scène
Henri Dalem
|
****
Théâtre Mouffetard
Tel: 01 43 31 11 99
|
En créant pour la première fois en France, «La
Guerre» pièce méconnue de Carlo Goldoni, Henri Dalem avec
sa jeune troupe, «La Compagnie de Quat’sous», propose au public
du Théâtre Mouffetard une comédie dont l’intention
de l’auteur est de stigmatiser le principe vicié de toute guerre
par la dérision et celle du metteur en scène de dénoncer
par le divertissement et la caricature, des personnages fantoches pris au
piège d’un système avec lequel ils sont contraints de
collaborer.
Les neuf comédiens (Clémentine Pons, Paméla Ravassard,
Karina Testa, Renaud Garnier, Raphaël Grillo, Jean-François Kopf,
Laurent Labruyère, Sébastien Libessart et Cyril Manetta) ne
ménagent pas leur énergie pour rendre en effet surréaliste
et grotesque, une situation socio-économique qui se pervertit
d’autant mieux que chacun a la faculté de tirer avantage d’un
espace-temps livré au non droit.
Visionnaire avant Brecht des conséquences immédiates du
dérèglement éthique qu’engendre le conflit des
forces armées, Goldoni en souhaitant rénover la Commedia
dell’arte, se place d’emblée sur un plan politique pour
fustiger l’aberration des comportements individuels.
Cependant Henri Dalem en poursuivant cette piste ubuesque jusque dans
ses conséquences bouffonnes, court le risque permanent de livrer ces
acteurs pieds et poings liés à la farce guignolesque.
Rapidement la forme semble ainsi prendre le pas sur le fond en parvenant
à dégrader le subtil équilibre qui devrait opposer,
sur une corde raide, l’enjeu du conflit à ses implications
absurdes.
Qu’une jeune femme amoureuse soit l’otage du camp ennemi en
la maintenant dans l’alternative insoutenable entre son amour filial
et sa passion pour l’assaillant de la place forte gouvernée par
son propre père, peut effectivement relever à la fois du défi
Cornélien en même temps que d’une impasse triviale, pourvu
que la direction d’acteurs amène ceux-ci à savoir
préserver la tension affective au prorata de la distanciation
burlesque.
Là où il serait nécessaire de ressentir la
schizophrénie délirante des protagonistes, la réalisation
semble souvent demeurer au niveau clownesque du comportement.
Cela s’avère d’autant plus dommageable que le talent
de la troupe est indéniable, sa créativité avantageusement
sollicitée et l’intention de respecter et servir Goldoni, manifeste.
Theothea le 22 décembre 2006
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EN ALLANT A SAINT IVES
de Lee Blessing
mise en scène
Béatrice Agenin
|
****
Petit Théâtre Marigny
Tel: 01 53 96 70 20
|
Depuis maintenant près de trois mois et ce jusque fin décembre
se joue à 19h00 dans la salle Popesco du Théâtre Marigny,
une pièce dont l’enjeu éthique n’a cessé de
confirmer son emprise affective en plaçant le lien mère-fils,
pour ne pas dire celui de dépendance oedipienne, au coeur de la
dialectique vitale.
C’est donc Béatrice Agenin qui a décidé de monter
« En allant à Saint Ives » de Lee Blessing non seulement
en assumant la mise en scène mais surtout en donnant la réplique
à Yane Mareine, impressionnante comédienne d’origine
Nigériane.
Deux femmes Mary et Cora vont se trouver en prise avec un problème
de conscience que la parole échangée en tête à
tête dans un huis clos fait surgir avec une violence refoulée
au coeur de l’intimité jusqu’à cet instant.
En se rendant indispensable l’une à l’autre en perspective
d’un geste chirurgical délicat, une réalité
géopolitique insupportable va s’inviter au sein du contrat
médical entre la patiente et l’ophtalmologiste pour faire basculer,
à leurs dépens, leur relation dans celle du droit à
donner la mort.
Il faut dire qu’en sollicitant la libération de confrères
otages de la dictature africaine régentée par le fils de sa
cliente, Cora sans le pressentir contraint celle-ci à prendre radicalement
parti pour ou contre cet assassin de son propre peuple.
Ce qui jusqu’ici pouvait être tu au plus profond du ressentiment
de mère protégeant néanmoins la chair de sa chair va
se transformer en volonté farouche de tuer celui à qui elle
avait autrefois donné la vie avec toutefois la complicité requise
du médecin qui symboliquement lui aura rendu la vue.
C’est donc en s’appuyant sur le douloureux secret de Cora dont
une malencontreuse décision d’itinéraire automobile a
été jadis à l’origine de l’assassinat de son
fils par une balle perdue provenant d’une rixe en pleine rue, que Mary
va faire appel au sentiment solidaire de culpabilité maternelle pour
obtenir de celle-ci du poison.
Terrible dilemme qui aboutira à une troisième mort
annoncée en apportant le sens de la tragédie grecque à
cette dramaturgie mettant en cause la perpétuation de la vie au sein
de la civilisation humaine sans cesse en danger.
Il va sans dire que face à cette ambition, les deux comédiennes
sont magnifiques en hissant la dignité féminine bien au-delà
de toute posture morale.
Theothea le 15/12/06
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PEDRO ET LE COMMANDEUR
de Felix
Lope de Vega
mise en scène
Omar Porras
|
****
Comédie Française
Tel:
08 25 10 16 80
|
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Photo
© Jean-Paul Lozouet
|
La
1000ème
Chronique de
Theothea.com
En faisant entrer au répertoire Lope de Vega, Marcel Bozonnet signe
de fait sa sortie d’administrateur de La Comédie Française
de manière magistrale, que son successeur Muriel Mayette sait honorer
avec panache, dans la continuité.
En effet en confiant à Omar Porras, fondateur d’origine
colombienne du Teatro Malandro à Genève, la création
de «Pedro et le commandeur» par la troupe du Français, la
Maison de Molière conforte ainsi la part onirique et éthique
de son ambition que cette tragi-comédie continue de lui façonner
à la suite des «Fables de la Fontaine» (Robert Wilson) et
du «Grand Théâtre du Monde» de Calderon (Christian
Schiarretti).
En intégrant le rôle prépondérant du masque
dans sa conception ludique de la direction d’acteurs, Omar Porras,
porté par son lyrisme latino-américain, projette la
réalisation d’une parabole morale en un conte de fées
tant à l’intention d’adultes subjugués que
d’enfants forcément émerveillés.
Pour tenter de conceptualiser sa perception fantasmagorique de la mise
en scène, celui-ci confie dans un entretien avec Frédérique
Plain: «Le masque est l’écorce de l’âme
du personnage et révèle la fenêtre de l’âme
de l’acteur»
D’ailleurs à l’issue des répétitions, Laurent
Natrella incarnant Pedro, le paysan justicier, pourra confirmer:
«Paradoxalement le masque ne cache pas, il révèle...il
exige de tout déconstruire: La personne et l’acteur que nous
sommes... Il oblige presque à créer un nouvel être sur
lequel viendra s’accrocher le personnage...».
En laissant ainsi venir l’imaginaire du masque vers le comédien
contraint d’abandonner les résistances du quant-à-soi
pour laisser apparaître une empathie et des dispositions
insoupçonnées avec un univers fabuleux, Christian Blanc au
carrefour de plusieurs rôles commentera cette approche artistique
très novatrice pour la Salle Richelieu:
«Omar m’a fait prendre conscience de ce qu’est réellement
l’énergie collective quand elle est alliée à la
rigueur gestuelle. Il est finalement très proche de Goya où
le grossissement du trait nous révèle avec jubilation
l’âme humaine».
Scènes pastorales façon Nicolas Poussin, portraits de cour
manière Velasquez, les tableaux de référence vont se
succéder tels un feu d’artifices lilliputiens jusqu’aux
infiniment grands dans des décors fantasques imaginés par Freddy
Porras et des costumes bariolés de Maria Galvez qu’un tourbillon
enivré de candeur réjouissante semble emporter bien au-delà
du miroir.
Dans cette parabole, volet ultime d’une trilogie, où le droit
de cuissage va être stigmatisé au profit de «l’ordre
juste»: «On y voit l’ascension morale d’un homme,
un paysan amoureux et courageux et la déchéance d’un noble,
un homme incapable de résister à la tentation et donc puni
par Dieu...» résume la traductrice Florence Delay.
C’est ainsi que va se développer une aspiration morale où
selon Marco Sabbatini, le conseiller dramaturgique: «Le monde rural
et ses habitants vertueux incarnent le rêve d’un retour à
l’ordre naturel qui s’oppose à la corruption engendrée
par la société urbaine.»
Et donc en épilogue, par retour de balancier, une force
théocratique s’imposera à tous liguant objectivement la
légitimité des paysans au pouvoir royal contre la perversion
de la noblesse:
«Après le désordre amoureux, le retour à
l’ordre s’impose... Le roi, autrement dit Dieu impose sa
sagesse...» conclura Florence Delay considérant que du siècle
d’or espagnol enchanté par Porras, la magie peut certes
s’inventer grâce aux clés métaphoriques de
l’universitaire José Bergamin: «Lope de Vega est
la vigne, Calderon de la Barca, le vin», mais aussi se
compléter en vantant la philosophie de l’un tout en glorifiant
la poésie de l’autre: «Calderon conceptualise, là
où Lope imagine».
Derrière leurs demi-masques, les douze comédiens élus
par leurs personnages pour cette aventure syncrétique doivent être
célébrés à parts égales, tant il est ardu
de les reconnaître durant la représentation sans la connaissance
préalable de la distribution, jusqu’à ce qu’aux rappels
ils nous révèlent enfin dans une étrange fascination,
l’alter ego de leurs visages découverts:
Catherine Salviat, Christian Blanc, Coraly Zahonero, Laurent Stocker,
Nicolas Lormeau, Laurent Natrella, Christian Gonon, Elsa Lepoivre, Shahrokh
Moshkin Ghalam, Veronica Endo, Oriane Varak et Prune Beuchat pour des saluts
en plein éclats de lumière!...
Theothea le 26/12/06
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LES BARBARES
de
Maxime Gorki
mise en scène
Eric Lacascade
avec Jérôme Bidaux,
Jean Boissery, Gaëlle Camus, Arnaud Chéron, Arnaud Churin, Gilles
Defacque, Alain D'Haeyser, Pascal Dickens, Frédérique
Duchêne, David Fauvel, , Christophe Grégoire, Stéphane
Jais, Eric Lacascade, Christelle Legroux, Daria Lippi, Millaray Lobos,
Grégori Miege, Arzela Prunennec, Maud Rayer, Virginie Vaillant
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****
Théâtre de la Colline
Tel: 01 44 62 52 52
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Photo
© Tristan Jeanne
Vallès
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Qui sont les barbares ?
Sont-ce ceux dont le visage humain hante nos agglomérations urbaines
en se croisant au fil des journées comme dans une fourmilière
où l'enfer, c'est les autres? Sont-ce ceux qui dans nos campagnes
courent après le progrès technologique au point de parvenir
au mieux-disant de l'avant-garde citadine?
Des paysans aux petits-bourgeois, des technocrates aux socio-politiques,
toute cette nébuleuse du monde contemporain se fonde dans un magma
où les uns s'entrechoquent avec les autres dans le but spécieux
d'améliorer le quotidien mais en ne réussissant qu'à
perturber l'équilibre social établi sans être en mesure
d'attribuer une signification supérieure au désordre ainsi
engendré.
"Qu'avons-nous fait ?" Telle sera la dernière réplique de
la pièce de Maxime Gorki au terme de trois heures de représentation
ininterrompue du chaos intime confronté au dérèglement
collectif.
Magnifique mise en lumière de Philippe Berthomé qui, de
guirlandes festives jusqu'aux faisceaux rasants, manière symphonie
de spots rayonnant en bataille rangée, va contribuer à figer
la posture de la condition humaine lorsque celle-ci se révolte contre
le miroir de ses propres fantômes.
En s'immisçant subrepticement par ses mélopées de
protest song et sa guitare en bandoulière, le jeune clochard,
d'entrée de jeu, sort de l'obscurité indifférenciée
afin de lancer les dés de la destinée qui vont rebondir tels
des oiseaux de mauvaise augure sur une collectivité pourtant pleine
d'espoir.
Ainsi va Eric Lacascade qui poursuit son travail expérimental en
faisant succéder sur le prestigieux plateau de la cour d'honneur
d'Avignon, à quatre années d'intervalle, ses "Barbares" à
son "Platonov" de Tchekhov, alors qu'ici son adaptation et mise en scène
Gorkienne pourrait s'interpréter comme une suite à une "Cerisaie"
fictive autorisant la fin d'un monde prometteur à se prolonger en
prémisses d'un nouveau monde, mort-né.
Qu'il faille attendre à l'instar du "Revizor", les ingénieurs
en génie civil pour apporter le modernisme du chemin de fer ouvrant
le ghetto du village isolé aux facilités de la ville, et voici
que tel un "Théorème Pasolinien", ces messagers du renouveau
répandent à leur insu, un virus non identifié qui va
contaminer l'ensemble de la population locale, en se retournant de surcroît
contre eux-mêmes.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés !...
Ainsi mêlant les histoires de coeur aux trahisons et luttes intestines
de tout acabit, le groupe social va se liquéfier en une spirale
régressive l'entraînant au fond d'un gouffre dont seul l'âme
du spectacle vivant pourra le sauver du naufrage absolu.
En effet, regroupés comme un seul homme au théâtre
de la Colline, les trente comédiens du Centre dramatique national
de Normandie-comédie de Caen forment ce corps unique et exemplaire,
que le ballet de contradictions humaines dépeint par Gorki soude au
plus profond de l'élan artistique partagé tous ensemble.
Theothea le 17/01/07
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ELECTRE
de
Sophocle
mise en scène
Philippe Calvario
avec Jane Birkin, Sophie Tellier,
Florence Giorgetti, Philippe Maymat, Biyouna, Frédéric Andrau,
Jean-Claude Jay, Jean-Edouard Bodziak
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Théâtre des Amandiers
Tel: 01 46 14 70 00
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Photo
© Alain Monot
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A ceux qui, sous l’influence de la critique
en partie unanime, ( cf. note d'intention
) penseraient qu’Electre a été
assassinée par la mise en scène de Philippe Calvario dans un
décor d’une banalité à pleurer, nous oserons opposer
un démenti relatif aux intentions d’une création originale
où le métissage culturel méditerranéen se joue
de manière pertinente de l’orthodoxie du chef d’oeuvre de
Sophocle.
Point de palais royal effectivement mais une judicieuse façade
blanche qui semble n’avoir été conçue que pour
satisfaire de manière adéquate aux multiples implications
d’une réalisation chorale.
Ainsi sur le parvis, les pleureuses en faisant dos au public de manière
récurrente, engagent de fait les spectateurs à être davantage
partie prenante avec elles que simples témoins des enjeux vitaux
dissimulés au regard extérieur.
Vaste terrasse, escalier central escamotable, fenêtres opaques
participent notamment à l’agencement annoncé du matricide
comme autant d’échappatoires virtuelles au flux de la loi du
Talion.
A ceux qui soutiendraient que l’exigence est absente tant le jeu
des comédiens serait mal dirigé et pourrait friser le ridicule,
nous conviendrons d’une chorégraphie musicale à suspens
où les protagonistes cherchent dans le labyrinthe du mal être,
les voies d’une délivrance improbable du malheur évalué
au prorata du meurtre réitéré.
Effectivement ni la voix ni la présence diaphane de Jane Birkin
ne sauraient trahir la tragédienne qu’elle n’est certes
pas; mais cette évidence est précisément ce qui emporte
notre adhésion à son personnage passionné à
l’égard de son père assassiné ainsi que
mélancolique envers son frère qu’elle croit perdu à
jamais.
Face au talent dramaturgique de Florence Giorgetti, Clytemnestre sa
mère, et celui de Sophie Tellier, Chrysothémis sa soeur, la
candeur des sentiments de révolte désordonnée trouve
ainsi une réelle démesure et néanmoins sa juste place
dans le geste artistique inachevé de Jane Birkin.
En outre, cette troupe métissée avec un choeur
arabo-mycénien emmené par la chanteuse algérienne
Biyouna se devrait d'ignorer des polémiques éclectiques
voire contradictoires où l’on irait jusqu’à lui reprocher
la ressemblance de l’urne funéraire avec... une bouteille Thermos,
puisque c’est précisément dans le faux-semblant de ce
contenant que peut s’apprécier en clin d’oeil, la parodie
de cendres fictives conservées bien au chaud en perspective du coup
de théâtre stratégique imaginé par Oreste
(Frédéric Andrau).
Cela en dit beaucoup sur l’humour distancié et tacite de la
mise en scène, mais cela peut également être signifiant
des éventuels malentendus liés à une perception
légitimiste des lois du tragique avec son cortège de stigmates
formels.
Aussi, en réelle dissonance avec l'expertise critique
dénonçant une médiocrité rarement égalée
dans le théâtre subventionné, nous admettrons que non
seulement Philippe Calvario n’a pas assassiné Electre à
la suite de Richard III
mais que celle-ci, en la personne de Jane Birkin, contribue à exalter
le spectacle vivant es qualités à l’instar de Philippe
Torreton, la saison précédente déjà aux Amandiers
de Nanterre.
Theothea le 14/01/07
Note
d'intention
A
l’occasion de notre
1002ème
chronique
sur EN COULISSE Theothea.com, nous souhaitons qu'un point de vue pluriel
et dialectique sur
«
Electre » constitue un hommage à
l’ensemble de la critique théâtrale qui exerce à
juste titre son appréciation subjective et différenciée
à propos de chaque spectacle.
-
Lien vers la critique citée en référence
:
- "
Electre assasinée " - Fabienne Darge -
Le Monde
-
Liens vers une revue non exhaustive d'autres critiques
:
- "
Un inadmissible complet désastre " - Armelle
Héliot - Le Figaro
- "
Jane Birkin oui, Electre non "
- Blog d' Odile Quirot - Nouvel Observateur
- "
Sophocle et Jane Birkin " - Blog
Blabla 436
- "
Oreste
sur un échec " - Fabienne Pascaud -
Telerama
- "
Une Electre sentimentale " - Philippe Tesson - Le Figaro
Magazine
- "
"Electre"
est Jane B " - Mathilde LA BARDONNIE - Libération
- "
Le
sang des Atrides " - Gilles Costaz - Les echos
- "
Calvario
: L'autre voix de la Tragédie " - A... - Les
Culturelles
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Photo
© Alain Monot
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