Magazine du Spectacle vivant ...

   

 

   

Les    Chroniques   de

  

22ème  Saison     Chroniques   21.36   à   21.40    Page  427

 

  • PEER GYNT                                                                 2218ème  chronique  (depuis 1996)
  • LE LAUREAT                                                 
  • POUSSIERE                                                    
  • HOROWITZ                                                    
  • A DROITE A GAUCHE                                 

     

          

             

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PEER GYNT

d'après Henrik Ibsen

mise en scène  Irina Brook  

avec Helene Arntzen, Frøydis Arntzen Dale, Diego Asensio, Jerry Di Giacomo, Scott Koehler, Mireille Maalouf, Roméo Monteiro, Damien Petit, Margherita Pupulin, Pascal Reva, Augustin Ruhabura, Gen Shimaoka, Shantala Shivalingappa & Ingvar Sigurdsson

****

         

   

Bouffes du Nord

   

  © Theothea.com    

     

Le P.G. d’Irina Brook doit être pris comme un « tribute » tout à la fois à Henrik Ibsen et Iggy Pop mêlés au Fantastique et au Hard Rock.

En demandant à Ingvar Sigurdsson d’interpréter cet antihéros autant mégalomaniaque qu’en quête de lui-même dans l’espoir d’y trouver un sens ontologique, il était conséquent qu’une nature bipolaire apparaisse sur l’énigmatique scène des Bouffes du Nord emportée par une music country traditionnelle d’où surgiraient par à-coups, en postures rockabilly, des fulgurances de démiurge sorti de profundis !…

Les Trolls d’Ibsen auraient ainsi beau jeu de baliser ce road movie planétaire où les flocons de neige feraient lien imaginaire et théâtral alors que le "grand séducteur" effectuerait son pléthorique périple féminin à la recherche de son alter ego et ce, de toute évidence, jusqu’à la perte de soi-même.

Cette mise en scène originale sous forme de concert live aux accents toniques anglais liés au feeling sensoriel des poèmes de Sam Sheppard, agirait comme une ode aux fracas des consciences prises dans le tourbillon d’un no future revival.

Au demeurant les performances se conjuguent au mieux d’un festival pop où les voix écorchées rendent justice à une orchestration seventies de grand talent.

Irina Brook y décline sa mémoire flash sur trente ans de décalage pour l’avoir retrouvée authentique en création 2012 à Salzbourg et la rendre de nouveau intacte dans le chaudron des Bouffes du Nord en 2018 d’où les sorcières et autres fées norvégiennes de circonstance peuvent y faire exhaler leur potion magique iconoclaste.

Theothea le 09/02/18

             

              © Theothea.com    

              

LE LAUREAT

de  Terry Johnson 

mise en scène  Stéphane Cottin  

avec  Anne Parillaud, Arthur Fenwick, Marc Fayet, Françoise Lépine, Jean-Michel Lahmi & Adèle Bernier  

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Théâtre  Montparnasse   

   

  DR.  Affiche    

                             

A la suite du film culte « The Graduate » de 1967 effectuant sa sortie française quatre mois après mai 68, « Le Lauréat » sous-tend une mémoire sociétale s’affranchissant du joug de l’ancien monde au profit de mœurs plus libres, permissives et surtout moins coincées.

Dustin Hoffman et Anne Bancroft y trouvèrent une consécration quasi mythique tant ils étaient en phase avec la dynamique d’un état d’esprit anticonformiste novateur.

La chanson « Mrs. Robinson » créée pour la circonstance par Paul Simon & Art Garfunkel, ainsi que la reprise notamment de leurs fameux « The sound of silence » et « Scarboroug Fair » contribuèrent amplement au succès immédiat de la bande originale du film.

La version francophone de Christopher Thompson venant se greffer sur l’immense succès de l’adaptation théâtrale de Terry Johnson à Londres en 2000 ainsi que sur Broadway deux ans plus tard, est enfin parvenue à Paris en février 2018 pour sa création au Théâtre Montparnasse.

C’est donc Anne Parillaud & Arthur Fenwick qui ont l’immense honneur de succéder aux artistes initiateurs des rôles originaux respectifs.

Mrs. Robinson est ainsi la femme par qui la transgression des rôles dévolus aux convenances de l’âge et à la décence des liens familiaux allait catapulter la séduction quasiment en abus de pouvoir, consenti ou non.

Benjamin Braddock est ce jeune homme de bonne famille venant de décrocher son diplôme d’Harvard, l’une des plus prestigieuses universités made in USA.

En s’ouvrant pleinement à lui, sa vie d’adulte assumé débuterait par une soirée fêtant son retour au domicile familial accompagné de nombreux invités réunis par ses parents.

Arthur Fenwick apparaît d’emblée comme un poisson dans l’eau dans ce rôle ambivalent où la timidité se doit de côtoyer le libre arbitre en formation accélérée. Son interprétation sonne juste au point de faire oublier tous ses prédécesseurs.

Anne Parillaud, totalement motivée par sa fabuleuse et impressionnante mission, adopte, en ces premières représentations, une posture univoque quasi en embuscade… qu’elle va nécessairement faire craquer, tel le papillon s’affranchissant de son cocon.

Il lui suffira, sans doute, d’un déclic à venir qui, d’un coup, libérera à la fois sa sensualité naturelle et une belle assurance vocale.

La présente mise en scène parnassienne de Stéphane Cottin s’appuie sur une scénographie en tournette du plus bel effet de fluidité entre les séquences alors que des projections fixes ou animées y agrémentent des instants suspendus… le plus souvent aux intermèdes musicaux.

Souhaitant se démarquer nettement du film originel, cette version théâtrale se focalise essentiellement sur le récit relationnel chronologique bien structuré et les enjeux impliqués qu’il entrechoque.

De même donc pour les plages musicales, le choix est d’évoquer la mémoire des chansons légendaires de Simon & Garfunkel par leur interprétation réorchestrée ainsi que d'en faire illustration par d’autres chansons sixties et même de se référer à Bashung.

Ce décalage est pleinement admis et intégré par le spectateur trouvant en cette distanciation artistique l’appui à son empathie en temps réel.

Les autres partenaires identifiés « Robinson » & « Braddock » sont au nombre de quatre avec deux paternels (Marc Fayet & Jean-Michel Lahmi), une épouse (Françoise Lépine) et une jeune fille (Adèle Bernier).

Le jeu du chat et de la souris qui va s’établir entre Benjamin et Elaine suite à leur coup de foudre initial réciproque, faute d’être communicatif à leurs ascendants, va dégénérer en rivalités d’intérêts mal placés, de compétition mère-fille et de bienséance dénaturée.

Les six comédiens sont dirigés avec une précision de métronome; certains d’entre eux assurent de courts rôles secondaires parallèles s’affichant en contraste aisément discernable tout à fait plaisant.

Gageons qu’en ce cinquantenaire de 1968, immergé en replay  dans « Le Bruit du Silence » façon Simon & Garfunkel, « Le Lauréat » du Théâtre Montparnasse gagnera son retour sur investissement nostalgique en se félicitant, à juste titre, d’une distribution aussi performante.

Theothea le 18/02/18

     

                 

              © Theothea.com    

              

POUSSIERE

de  Lars Norén 

mise en scène   Lars Norén  

avec la troupe de la Comédie-Française Martine Chevallier, Anne Kessler, Bruno Raffaelli, Alain Lenglet, Françoise Gillard, Christian Gonon, Hervé Pierre, Gilles David, Danièle Lebrun, Didier Sandre, Dominique Blanc et les comédiens de l’académie de la Comédie-Française Matthieu Astre, Juliette Damy, Robin Goupil, Alexandre Schorderet et les enfants en alternance Maxime Alexandre, Margaux Guillou, Rosalie Trigano

****

       

   

     

Comédie Française  

   

  © Brigitte Enguerand / Divergence    

                                           

Dans son « Hôtel des deux Mondes », initié au tournant du siècle, Eric-Emmanuel Schmitt concevait un « purgatoire » où des accidentés de la vie, en état de coma, venaient expérimenter une période transitoire depuis laquelle, à moyen terme, ils étaient orientés vers l’au-delà ou, au contraire, renvoyés vers leur « vie d’avant ».

A son tour, Lars Norén devenu septuagénaire propose, lui, un hôtel touristique accueillant des vacanciers s’y retrouvant annuellement mais qui, ayant peu à peu pris de l’âge, finissent par se rendre plus ou moins compte que, désormais, le temps leur est compté et qu’en conséquence leur villégiature est devenue le marchepied vers l’au-delà de leur vie.

Là donc où pour Schmitt le pronostic vital était programmé de manière aléatoire, ici pour Norén plus d’alternative envisageable, le dernier voyage sera sans retour éventuel.

Mais comme l’attente flottante ne pourra être définie par un espace temps qualitatif déterminé, chacun de ces plaisanciers éprouvera sa finitude de manière spécifique selon son caractère, sa personnalité, son état de santé et sa perception subjective de l’existence.

C’est précisément de l’entrechoc relationnel que Lars Norén souhaite rendre compte en (dé)montrant par ce processus de déclin et de déliquescence que l’équité n’est pas, plus ici qu’ailleurs, l’apanage de la nature humaine.

Mais c’est quand même, pour l’observateur qui sait apprécier la truculence de la diversité, un formidable terrain d’expérimentation ainsi que d’humour sous-jacent où les états d’âme peuvent rivaliser à cœur joie et, en définitive, apporter la quiétude de la disgrâce à celui qui la souhaite mais aussi l’exaspération de l’étiolement à d’autres.

Selon une considération imaginaire et poétique, la mise en scène de Lars Norén maintient les deux phases de cette ultime étape « touristique » en perspective visuelle concomitante, c’est-à-dire que l’avant et l’après du « grand saut » s’offrent au public sur deux plans scénographiques, l’un rapproché en colloque cacophonique, l’autre plus lointain en chorégraphie vaporeuse.

Mais pour l’instant, les onze personnages constituent ce groupe d’estivants ravis de se rassembler pour converser au sujet des tribulations du vécu et, le cas échéant, se décharger de leurs sentiments et ressentiments.

Débutera alors une sorte de jeu de chaises musicales au sein duquel, à chaque nouveau tour de manège, le collectif du premier plan diminuera peu à peu au profit du second, en faisant place progressivement à des monologues abscons en place de dialogues sociétaux.

Ce spectacle générationnel bénéficie d’une direction d’acteurs à contre-emploi de leur « savoir-faire » au profit de leur « savoir être » se propulsant dans un avenir provisoirement virtuel.

Comme s’ils baignaient dans une substance maïeutique, les comédiens se découvrent à eux-mêmes dans une accession à un territoire vierge, celui-là même de leur sénescence à venir…

Cependant observons qu'au moment même où Lars Norén profite de ses 73 ans pour projeter le crépuscule de l’esprit et du corps, Mick Jagger, 74 ans, lui, paradoxalement chante et danse, encore et toujours, sur le volcan de l’adolescence, tout en maintenant dans l’exaltation les autres membres des Rolling Stones.

Le principe de relativité, ne serait-ce qu’artistique, est donc toujours « en marche »; la comédie humaine reste majoritairement plébiscitée et, ainsi, le spectacle de la vie se perpétue allègrement au cœur de ses contradictions… Alea jacta est !

Theothea le 15/02/18

           

     

              © Theothea.com    

              

HOROWITZ

de  Francis Huster 

mise en scène  Steve Suissa  

avec  Claire-Marie Le Guay & Francis Huster 

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Salle Gaveau  

   

  © Theothea.com    

             

L’autre soir à la salle Gaveau, en ce début février, était rendu hommage à Vladimir Horowitz grâce au spectacle que Francis Huster a eu envie de composer et a ainsi interprété en compagnie de Claire-Marie Le Guay sous la mise en scène de Steve Suissa mixant à la fois théâtre, cinéma et concert.

Créée pour la première fois à Carcassonne en juillet 2017, cette célébration est, pour le moment, proposée en tournée selon des soirées exceptionnelles où chacun des deux partenaires excelle à donner le meilleur de lui-même sous une intensité d’incarnation et des fulgurances musicales les rendant tout autant complémentaires qu’indissociables.

En signant ce livret dédié au « Pianiste du XXème siècle »(1903-1989), Francis Huster faisait d’avance le projet de se livrer corps et âme dans la personnification d’un artiste émérite pour lequel il voue une admiration sans limite.

Non seulement les performances du fameux virtuose constituent l’opportunité d’une reconnaissance universelle, mais la volonté exacerbée de marquer sa différence en remettant son savoir-faire en question à chaque concert est, pour le comédien, la marque suprême d’une classe à nulle autre pareille qu’il érige, a posteriori, pour lui-même en modèle absolu .

De même, en se faisant dupliquer au piano Steinway par Claire-Marie Le Guay magnifiant Liszt, Chopin, Rachmaninoff, Bizet, Mozart, Ravel, Schumann… il sait que l’interprétation du Maître sera à la hauteur de l’ambition globalisante de Steve Suissa, son metteur en scène complice depuis de nombreuses années, sachant mettre en valeur chaque instant d’un tel spectacle total.

Sur deux écrans disposés en toile de fond, défileront des images d’archives mêlées à d’autres de synthèse assurant la fluidité du récit biographique que Francis narrera en jouant le «général en chef d'une armée de doigts qui toute sa vie aura parlé avec ses mains et dont les mains parlaient pour lui.»

Ainsi à la fois distancié, tout en vivant de l’intérieur les pérégrinations émotionnelles d’une vie familiale considérablement lestée par la destinée, et bien que complètement chapeauté par la volonté inextinguible de sublimation artistique, Huster pourra y traquer son double transgressant allègrement la ligne rouge du formatage conventionnel selon un régal palpable jusque dans la moindre des expressions de son visage.

La salle Gaveau médusée par ces instants suspendus entre mémoire et symphonie se pâma sans réserve sous le charme talentueux des deux artistes complètement habités par leurs arts respectifs se conjuguant dans la plénitude d’une totale réciprocité.

Theothea le 11/02/18

     

              

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A DROITE A GAUCHE

de  Laurent Ruquier 

mise en scène  Steve Suissa  

avec  Francis Huster, Regis Laspalès, Charlotte Kady, François Berland, Jesse Rémond Lacroix & Olivier Dote Doevi  

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Théâtre  Comédia   

   

  © Theothea.com    

                                     

Paradoxalement, cette pièce de Laurent Ruquier est d’autant plus appréciable en reprise 2018 qu’elle n’est désormais plus synchrone avec la recomposition des enjeux politiques.

C’était, pourtant, en surfant sur une actualité encore récente que l’auteur avait eu l’idée de confronter idéologiquement ce qui pouvait constituer le parfait vade-mecum de chacun des deux partis traditionnels représentatifs.

Mais maintenant que les cartes électorales ont été rebattues, droite et gauche n’ont plus l’apanage de structurer les rapports de force en présence et, néanmoins, leur prisme relationnel maintient des schémas de pensée que tous les citoyens conservent, à leur insu, pour évaluer les opinions relatives à l’air du temps ainsi qu’à la persistance des réalités objectives.

En cette fin de tournée théâtrale, la dualité Huster-Laspalès n’aurait aujourd’hui plus qu’un seul unique objectif partagé à parité :

Il serait nécessaire qu’au terme de la présente représentation, toute problématique domestique soit résolue afin de laisser place à un fonctionnement « En Marche » !

Ce qui, bien entendu, permet à l’auteur de faire rire le public grâce à un clin d’œil avec la politique ainsi réactualisée à moindre frais.

En résumé, Franck, artiste bobo, a convoqué en urgence Paulo, artisan chauffagiste, pour que celui-ci répare la chaudière de sa maison bourgeoise et qu’ainsi cette propriété ne soit point en manque d’eau chaude durant le week-end à venir.

Les statuts sociaux respectifs des deux protagonistes vont rapidement supplanter la priorité qu’ils portent chacun à la réussite de cette « opération de survie » :

L’un stressé et tranchant, l’autre débonnaire et fataliste révèlent, dès les premiers mots échangés, des comportements tellement différenciés que nécessairement leurs échanges verbaux vont se démarquer de la simple relation commerciale pour aboutir à dévoiler leurs « états d’âmes ».

C’est ainsi, qu’à fronts renversés, l’un plein de compassion pour la cause sociétale affichera une exigence d’harmonie avec le résultat escompté alors que l’autre, soucieux d’être en cohésion avec son métier, n’aura de considération qu’à hauteur de la tâche à accomplir.

Cependant au-delà des clichés pouvant décrire des convictions primaires et secondaires se confrontant dans une dialectique de comptoirs de café, c’est davantage un éventail de points de vue qui va se développer avec, d’un côté, une attitude en porte-à-faux selon des idées utopiques mal assumées, et, de l’autre, celle du bon sens poussé jusqu’au simplisme induisant une ironie à peine dissimulée face aux contradictions emberlificotées de l’adversaire.

Dire que Régis Laspalès se comporte comme un poisson dans l’eau, au vu de sa confrontation à une famille en pleine décomposition morale devant la posture paternelle alambiquée, apparait comme une sensation fort drolatique pour le spectateur d’autant plus que, dans ce rôle du pater familias, Francis Huster est contraint de forcer son personnage, tant celui-ci a des difficultés pour étayer une cohérence crédible.

En ratissant tous les sujets de débats à la mode du politiquement correct, les deux compères s’affrontent devant un patron de PME, un médecin, un fils, une épouse tous consternés d’observer que le défenseur de la gauche se perd en contradictions et que celui de la droite n’a qu’à se baisser pour ramasser les marrons du feu.

C’est alors que Laurent Ruquier lance son « scud » destiné à se faire pâmer tous les beaux esprits en mal de jeux de mots à ersatz métaphysique :

La métaphore du miroir, renvoyant à l’entendement une symétrie latéralisée, trompe la main gauche en lui faisant croire qu’elle est de droite et vice versa. Haro donc sur le mensonge du miroir puisque celui-ci, par essence, devrait donner l’exemple de la réflexion !…

Au-delà du risque de confusion, il ne reste plus alors aux artistes qu’à saluer en effectuant une pirouette finale en charge de rappeler que, faisant fi de la droite et de la gauche, l’art du Théâtre, lui, ne connaît qu’un seul système de référencement, celui de se situer par rapport à Cour & Jardin. C’est tellement plus chic !

Theothea le 04/02/18

           

     

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