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UN ETERNEL HIVER

de & mise en scène  Linda Lemay

Direction musicale   Louis Bernier

 Choix des Chroniques ****

Casino de Paris

Retour en France au printemps 2006

 

 UN ETERNEL HIVER  
 de Linda Lemay 
 ms Linda Lemay  
 Casino de Paris  
 photo libre de droits: Productions Calimero

 photo: Productions Calimero

   

Clôturant une tournée franco-européenne ayant débuté à Saint Germain-en-Laye en janvier dernier, l'Opéra folk de Linda Lemay a atteint son apothéose au Casino de Paris en se faisant apprécier du public parisien en quatre représentations!…

Ni comédie musicale, ni tour de chant, ce spectacle thématique à cinq personnages interprétant face à la salle 51 chansons composées parole et musique par la star québecquoise et accompagnées sur scène par une formation de cinq instrumentistes, prend à contre-pied l'ensemble des spectacles musicaux proposés ces dernières saisons!…

Monté comme un film dont à chaque séquence correspondrait un script dédié mis en musique sans autre jeu que celui de l'ébauche et sans que parole parlée vienne faire écho, le scénario d'une histoire a priori faite d'eau de rose vient se heurter à une tranche de vie dramatique dont pourrait naître le story-board d'un conte philosophique!…

A l'instar des frères Dardenne ayant emporté les suffrages de la Palme d'Or 2005 à Cannes, voilà que "L'enfant" serait devenu ce cœur de cible des préoccupations contemporaines!… Cet enfant supposé mal aimé, celui qui déclenche le cortège des sentiments de culpabilité que rien ne prouve objectivement mais que tous les malaises de la société des adultes vont justifier peu ou prou, leur renvoie en miroir la violence des échecs patents ou des insatisfactions latentes!..

Se substituant à une cinquante-deuxième chanson qu'elle n'a pas voulu écrire, Linda Lemay vient rompre, en phase ultime de son opéra, le tacite contrat de la parole chantée, en exprimant à voix convaincue et persuasive, le syndrome du silence destructeur!…

Il faudrait selon l'artiste savoir mettre à temps des mots sur les maux des existences humaines, avant qu'ils emportent, en des actes irréversibles, la force et l'intensité de l'amour muet ou indicible!…

Ainsi face au suicide alors que les masques bien pensants se trouvent piégés dans leurs contradictions, la chanteuse ose contrarier les valeurs du faux-semblant pour y glisser la main tendue aux appels au secours quasiment programmés et étouffés dès la conception de l'embryon!…

Au rythme de la country et du folk, sa démonstration renvoyant dos à dos l'ensemble des responsabilités ose illustrer les ravages de la bonne conscience en transgressant sensiblement les frontières du "politiquement correct"!…

En outre son audace professionnelle la détermine à mettre en valeur des artistes dont le talent pourrait aisément se comparer au sien et c'est effectivement en Fabiola Toupin, la révélation non d'un clone mimétique mais quasiment le modèle auquel se serait inspiré Linda depuis toujours qui semble surgir dans le fantasme du spectateur subjugué!…

Entourés de quelques éléments de décor minimaliste, les interprètes (outre Lynda & Fabiola, Yvan Pedneaux, Daniel Jean, Manon Brunet) partageant la scène en parité avec les musiciens (Louis Bernier, Sébastien Dufour, Pascal Castonguay, Michel Fauteux, Christine Guigère), se répondent micro en main dans une dialectique de la complémentarité mélodique!…

Ainsi donc se déclinent les éléments basiques garantissant le retour aux fondamentaux du spectacle musical, en gage d'un show d'une lucidité salvatrice!…

Theothea le 10/06/05

LE CONTE D'HIVER

de  Shakespeare

mise en scène    Olivier Pansieri

 Choix des Chroniques ****

Maison du Cambodge

Tel: 01 43 54 05 02

 

 LE CONTE D'HIVER  
 de William Shakespeare 
 ms Olivier Pansieri  
 Compagnie Arts scéniques & vieilles dentelles  
 Maison du Cambodge  
 photo:  ©  Patrice Dupré

 ©  Patrice Dupré

   

Fermée depuis 1970 en raison des évènements géopolitiques, la maison du Cambodge s'ouvrait de nouveau aux étudiants en 2004, en s'intégrant à la vie culturelle foisonnante de la Cité Internationale!…

C'est dans cette perspective que la compagnie "Arts scéniques & vieilles dentelles", fondée il y a quatre ans en se spécialisant dans une lecture à la fois fantasque et bon enfant de Shakespeare, y trouve en ce mois de juin 2005, son lieu d'expression pour quelque 20 représentations de fin de semaine et ce jusqu'au dimanche 3 juillet.

Au contrôle et à la caisse ce soir-là, Olivier Pansieri son directeur, traducteur, décorateur, metteur en scène et néanmoins le roi, celui donc du "conte d'hiver", est déjà en partie costumé, alors que dans la salle de réception de la maison du Cambodge, aménagée en la circonstance pour ce spectacle vivant, bruissent les multiple conversations autour d'un buffet campagnard pendant que s'organise un jeu de chaises musicales spéculant sur les réservations en placement libre!…

Jauge complète, chacun des spectateurs ayant enfin trouvé son angle de vue, les rideaux des baies vitrées pourront être abaissés jusqu'à l'entracte afin de susciter la pénombre nécessaire pour tamiser la lumière du jour tardive baignant la cour intérieure!…

Pourquoi en effet devrait-on se refuser le plaisir d'admirer sous l'éclat des projecteurs le fabuleux travail de la costumière Gagu Dürr qui rivalise d'invention avec elle-même pour parer d'atours le conte shakespearien d'un tour de main à l'ancienne ?

Grâce à ce savoir-faire artisanal rare, les quatorze comédiens peuvent en confiance habiter leurs personnages de l'intérieur avec sans doute le souhait que les chaleurs estivales ne viennent pas appesantir la charge des velours!..

Un jeu vif, emporté, souvent drôle et même à maintes reprises pédagogique pourrait évoquer celui du "théâtre de la jeunesse" qu'animait Claude Santelli aux heures glorieuses où la télévision française ne se déclinait qu'en une seule chaîne!..

Les entrées et sorties de scène s'effectuent hors champ vers le buffet à l'arrière en longeant latéralement les rangées du public qui se trouve de fait comme immergé dans un tourbillon ô combien surréaliste!…

Comme dans un remords infini si non éternel, un sentiment de jalousie exacerbée va se transformer en culpabilité criminelle d'un mari à l'égard d'une épouse terrassée et d'une enfant abandonnée délibérément aux lois du hasard!… C'est par la suite, celles de l'imaginaire et de la fantaisie qui assureront la sauvegarde et la survie du sentiment affectif confronté à ces démons!…

Le tandem Pansieri-Dürr sait de toutes évidences s'entourer de jeunes talents, pleins d'enthousiasme et de surcroît ayant bon caractère comme il est déjà demandé à ceux qui postuleront à l'atelier 2005-2006 ou au stage intensif de 2 mois qui débouchera sur le spectacle de la saison prochaine!...

Dans "Le conte d'hiver", il s'agit de Alicia Vaisse, Audrey Allès, Laurence Bucher, Mariane Chéron, Lily Rubens, Elena Sist, Francis Bédigis, Benoît Genet, François Hubault, Gilles Pradeau, Christophe Touraud, Yves Tricault, Curtis Vaisse.

Theothea le 15/06/05

LES MOTS ET LA CHOSE

de  Jean-Claude Carrière

mise en scène    Daniel Bedos

 Choix des Chroniques ****

Théâtre de la Gaîté Montparnasse

Tel:  01 43 20 60 56 

 

                         Visuel dossier de presse

   

Du mot à la chose, Jean-Claude Carrière a osé franchir le pas!...

En effet d'auteur prolifique, il est devenu l'interprète d'un de ses textes à ne pas mettre en toutes les bouches mais la charmante complicité de Marie-Sophie L., à la suite de Carole Bouquet, peut aisément faciliter l'audace du propos!...

Ainsi tel un conférencier délivrant son savoir du haut de sa chaire et en tant qu'exégète de la métaphore du sexe, l'ancien professeur brouillons en main est censé répondre par une série de lettres adressées à une jeune comédienne faisant du doublage de cinéma X, alors que celle-ci s'offusque de l'indigence du vocabulaire accompagnant les situations obscènes!...

Commence une énumération des expressions françaises ou argotiques que les recherches de l'écrivain ont permis de classifier en catégories masculines et féminines en fonction d'une libération des moeurs plus ou moins assumée ou fantasmée selon chaque époque!...

A la fois fastidieux et plein de délicieuses surprises, l'échange verbal entre les deux partenaires dirigé par le regard libertin de Daniel Bedos s'accomplit à distance respectable, l'un au pupitre de commandes, elle se lovant de mille manières sur un canapé de salon, ensemble psalmodiant de part et d'autre de la scène de la Gaîté Montparnasse, le parfait manuel d'une connivence aux mots davantage qu'aux plaisirs de la chose!...

D'ailleurs dans la perspective du prétexte pornographique, l'observation a priori de l'actrice semble se justifier, car de la plus sophistiquée à la plus triviale des sentences polissonnes déclamées, aucune ne pourrait judicieusement trouver place in situ puisque le sourire, voire le rire en sous-tend l'usage masqué!...

Les jeux de mots demeurent un jeu de l'esprit qui, en captant et même en captivant les sens, détournent l'attention de la libido vers des impasses subtiles où les lois du sexe ne pourraient s'égarer qu'au prix de s'inhiber!...

Le plaisir érotique ne pourra effectivement éclore que lorsque se termine l'acte théâtral, et c'est pourquoi in fine Jean-Claude Carrière viendra saluer une dernière fois le public en lui souhaitant malicieusement "une très bonne fin de soirée"!...

Theothea le 22 juin 2005

LES HERITIERS

de  Alain Krief

mise en scène  Jean-Pierre Dravel & Olivier Macé   

 Choix des Chroniques ****

Théâtre Rive Gauche

Tel: 01 43 35 32 31

 

   

En s'appuyant sur un décor de Stéphanie Jarre et des lumières de Philippe Lacombe, les rapaces débarquent à domicile avec pour objectif si peu dissimulé de dépouiller leur proie décontenancée, alors même que les liens familiaux distendus avec le défunt n'ont pas eu le temps et l'opportunité de sauver les apparences!...

Plongée directement au coeur du drame, la boussole du spectateur s'affole au point de stigmatiser la fiction, en une tranche de réalisme à peine caricaturale, juste condensée dans le raccourci du temps de deuil où la vulnérabilité de la veuve est à son comble!...

Mais voilà que fort à propos, surgit de nulle part un hybride féminin déguisé en chauffagiste dont la fonction sera de redresser les torts de chacun des protagonistes, sans jamais être impliqué lui-même dans le pathos général!...

Quant à l'ami attitré, il pourra lui aussi battre des ailes!... Rien ni personne n'arrêtera plus l'énergie de la séduction et du charisme de développer ses sortilèges au sein d'un capharnaüm où la veulerie et la lâcheté vont se disputer la suprématie des sentiments!...

Ce ne sera certes pas la maîtresse cachée du mort qui tirera in fine les marrons des cendres, bien trop déterminée qu'elle fut dans des dispositions binaires et radicales!...

Ce sera le duplicata du testament qui blanchira incognito la morale de tous soupçons d'arrière-pensées non assumées, relevant ainsi le défi du sens artistique et passionnel à disposer de la vraie valeur des gens et des choses, fût-ce en prenant à témoin et à caution l'un des grands maîtres de la peinture, en l'occurrence Soulage!…

Une terrible et joyeusement cynique fable moderne d'Alain Krief qui, réunissant la compagne (Anne Richard), le frère (Julien Cafaro), la soeur (Marie-Hélène Lentini), l'ami (Dominique Guillo) et la maîtresse (Christelle Reboul) d'une soudaine victime de la route en présence d'une observatrice (Agnès Soral) étrangère et fortuite, démontre, preuves à l'appui montées allègrement en crescendo par Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, l'insignifiance de l'affection familiale face aux conflits d'intérêts sordides et néanmoins légaux!...

Angoissant de lucidité mais drôle à s'y méprendre de toutes mauvaises intentions!...

Theothea le 1er juillet

LES UNS CHEZ LES AUTRES

de  Alan Ayckbourn

mise en scène    Gildas Bourdet

 Choix des Chroniques ****

Théâtre Marigny

Tel: 01 53 96 70  00 

 

 LES UNS CHEZ LES AUTRES  
 d' Alan Ayckbourn  
 ms Gildas Bourdet  
 avec Marie-Paule Kumps & Jean-Yves Roan....  
 Théâtre Marigny  
 Crédit photo: Jean-Philippe Somme

  Crédit photo: Jean-Philippe Somme

 

Six personnages en quête de droit au bonheur dans une vie façonnée de conventions investissent la scène de l'être et du paraître!...

Formant trois couples sur l'échelle de la condition sociale, les trois maris sont liés à une même entreprise, alors qu'avec leurs épouses ils élaborent des intimités en porte-à-faux!...

L'auteur Alan Ayckbourn ne leur facilitera pas la tâche, en imaginant une représentation synoptique de leurs tourments privés dans l'intrication d'une coexistence virtuelle sur le plateau du théâtre Marigny!...

Au demeurant un télescopage des vies conjugales se mêlera aux tracas du quotidien partagé sans que d'autres liens que le téléphone puissent mettre en contact plus ou moins embarrassant les protagonistes empêtrés avec leurs partenaires légitimes!...

C'est donc en temps et en perspective réels que le spectateur observe ces trois destinées obéissant à des lois internes spécifiques et dictées par des unions typologiquement différentes!...

Le directeur fantasque Frank Foster (Philippe Séjourné) associé à une femme extravertie Fiona Foster (Isabelle Patermotte) fonctionnent quoiqu'il arrive sur le registre des bonnes manières et de la courtoisie!...

Le cadre moyen Bob Philips (Laurent Lafitte) éprouve beaucoup de difficultés à être synchrone avec des repères comportementaux stables puisqu'avec la mère Carol Philips (Nathalie Blanc) de leur bambin turbulent, ils prennent ensemble un malin plaisir à les faire imploser en pratiquant l'art du rentre dedans systématique!...

Quant au troisième couple les Chestnutt, il est le fruit de tant d'égards et de pruderie qu'ensemble ou pas, Wiliam (Jean-Yves Roan) et Mary (Marie-Paule Kumps) sont sans cesse les victimes de leur quant-à-soi respectif!...

La mise en scène délibérément schizophrénique de Gildas Bourdet viendra renforcer la perturbation des consciences tourneboulées à la fois par la pression sociale rappelant sans cesse à l'ordre moral mais surtout confrontées au fatras des déviances si peu assumées!...

Le rire est bien entendu au rendez-vous, mais c'est dans le cynisme anglais froid et découpé comme une bande dessinée qu'il faut s'y réjouir des lapsus d'une civilisation corsetée!...

Theothea, le 04 juillet 05

MON ALTER HUGO

reprise au Gymnase  

de & mise en scène    Gérard Berliner

 Choix des Chroniques ****

Théâtre Marigny / Salle Popesco

Tel:  01 53 96 70 00

 

 MON ALTER HUGO  
 de Gérard Berliner 
 avec Gérard Berliner & Roland Romanelli  
 Théâtre Marigny / salle Popesco  
 Site web de Gérard Berliner  
 photo:  ©  BM Palazon

  ©  BM  Palazon

 

"Mon alter Hugo"!... Avec un titre de spectacle aussi percutant et ludique, de multiples interprétations s'offraient d'emblée à l'analyse, comme sur un plateau!...

Leur déclinaison inviterait à penser qu'un ego peut fort bien en cacher un autre et ainsi de suite!...

Comme dans un grand jeu de cache-cache où les masques se superposeraient à l'infini au point que le médium ne saurait plus vice-versa de qui son personnage est le double!...

Cependant le grand Victor est là pour les mettre tous au pas et Gérard Berliner comme un seul homme obtempère dans le respect de l'oeuvre et de l'écrivain!...

En soumettant le principe de vie à l'ambition des idées humanistes, c'est effectivement un autre Hugo qui se dessine sous la barbe travaillée du comédien à l'instar d'un Christ marchant dans l'ombre de la destinée humaine!...

Dix années de labeur quasi monomaniaque pour accoucher, à la suite d'un grand show signé Alain Decaux aux pieds de la tour Eiffel en 2002 afin de célébrer le bicentenaire de la naissance du poète, d'un plus intime OTN (objet théâtral non identifié) comme se plaît à le nommer Jacques Weber, par ailleurs conseiller artistique et amical du projet cette fois coproduit dans la salle Popesco au théâtre Marigny!...

Authentique chanteur-comédien Gérard Berliner, accompagné sur scène au piano par Roland Romanelli oeuvrant dans la discrétion tel un partenaire à part entière, endosse lui le charisme d'une figure légendaire au point de l'incarner en temps réel par delà l'image de l'inconscient collectif!...

Flirtant avec les bandes jaunes de l'interactivité, du clonage, de la comédie musicale, du one man show, force est néanmoins d'observer que l'artiste-interprète ne se laisse jamais déborder par ces outils formels du spectacle vivant afin d'en mieux retourner le gant du faux-semblant et maîtriser ainsi le flux tellurique et visionnaire de l'illustre écrivain livrant des combats avant-gardistes:

La peine de mort, la misère humaine, le droit de l'enfant, le vote des femmes, la république universelle, l'école laïque, les Etats-Unis d'Europe, la monnaie unique, la liberté de la presse etc... autant de phares à conquérir que du XIXème au XXIème siècle, Gérard Berliner condense dans son spectacle en une incarnation de l'altérité se fédérant avec son semblable!...

Ainsi sans autres haltères que l'hyperbole du geste théâtral, c'est en toutes pertinences que le comédien rend à Hugo la légitimité de ses indignations et le souffle de ses convictions!...

Theothea le 08/07/05

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