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TOXIQUE
"TOXIQUE" Françoise Sagan en souffrance existentielle
à La Folie Théâtre
de
Françoise Sagan
mise en
scène Cécile Camp
avec
Christine Culerier
|
****
A La Folie Théâtre
|
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© Emeric
Gallego
En se choisissant "Toxique" comme fil conducteur qui la mènerait
d'une de ses lectures publiques à un spectacle théâtral
récurrent depuis plusieurs saisons, Christine Culerier s'est tracé
un cheminement artistique qui, de fait, la rend familière et même
experte en proximité littéraire voire philosophique avec
l'écrivaine Françoise Sagan.
En effet, ce texte peu connu jusqu'ici s'avère a posteriori comme
fondateur de l'attitude existentielle de la célèbre
romancière.
A la suite de son très grave accident de voiture en 1957 alors
que celle-ci est encore tout auréolée de son prix des critiques
1954 reçu à 18 ans pour "Bonjour Tristesse", l'auteure doit
entrer en cure de désintoxication liée à la prise durant
3 mois du Palfium 875 (dérivé de la morphine) afin de soulager
la douleur causée par ses multiples fractures et les nombreuses
opérations chirurgicales afférentes.
Le temps suspendu de ce sevrage s'étant soldé au final
par un relatif échec, l'auteure expérimenta néanmoins
la frustration inconcevable a priori de tout ce qui constituait jusque-là
son intérêt épicurien conjugué au quotidien.
Seule, néanmoins, la Littérature parvenait à maintenir
l'écrivaine dans sa propension à goûter l'instant
présent qu'elle s'empressait de notifier dans son journal intime
publié sous le titre de "Toxique" en 1964 tout en étant
illustré par des dessins de Bernard Buffet.
Cependant à l'issue de cette période où, en clinique
spécialisée, Françoise se débattait dans son
rapport avec la douleur lancinante tentant en vain d'en sortir victorieuse,
c'est, peu à peu, par la tendance à régresser sur des
drogues alternatives qu'elle trouva désormais son véritable
réconfort et auxquelles elle décida délibérément
de s'accoutumer.
"Toxique" marque donc ce moment crucial où la bascule s'opéra
en engageant l'essentiel de sa vie, dont sa carrière littéraire
à venir, dans une préférence accordée à
la survivance de la jeunesse éternelle et insouciante face à
toutes les réalités dites matures.
En s'attachant à défendre ce texte aussi révélateur
que représentatif, Christine Culerier se lance, pareillement à
son tour, dans un défi artistique sollicitant l'empathie du public.
Il faut dire que l'objectif de la comédienne n'est point tant
d'incarner Sagan en cherchant une quelconque imitation ou le simulacre de
l'écrivaine mais, au contraire, d'en montrer ses motivations "ici
et maintenant" durant le temps de la représentation théâtrale
balisée par un parcours incessant la faisant circuler sur scène
entre trois points référentiels à savoir un lit symbolisant
le camps de base réflexif, une chaise comme point relais et un spot
debout pour le déclamatoire... prenant ainsi résolument les
spectateurs à témoin.
La mise en scène de Cécile Camp incite donc la comédienne
à maintenir cette fébrilité significative liée
à l'équilibre instable se perpétuant dans ce mouvement
cyclique nécessitant une résilience forcenée... en point
de mire des paradis artificiels.
A l'issue de la représentation du 27 octobre, un débat
était programmé permettant à Christine Culerier
l'interprète, Valérie Mirarchi l'une des conférencières
sur l'auteure et Denis Westhoff, son fils en charge de faire prospérer
l'oeuvre littéraire de "Sagan", d'échanger à partir
de l'évocation que suscite ce spectacle présentement à
l'affiche hebdomadaire d' A La Folie Théâtre.
Souhaitant effacer l'image "saganesque" qui serait essentiellement
perçue comme le reflet et le témoignage d'une époque
révolue en tant que phénomène de société,
l'objectif serait désormais de rendre ses lettres de noblesse à
l'oeuvre littéraire de Françoise Sagan pouvant lui octroyer
une renommée la rapprochant de ses plus grands maîtres à
l'exemple de Rimbaud, Proust, Apollinaire ou Faulkner... mettant en exergue
son style intimiste et son souci affilié en phase avec le ressenti
qui, saisi dans son actualisation instantanée, livre au lecteur sa
substantifique volatilité telle la clef magique pour l'appréciation
de son écriture à nulle autre pareille.
Françoise Sagan devrait de fait pouvoir acquérir auprès
des générations futures, cette notoriété actuellement
sous-jacente qui la placerait enfin en adéquation avec celle
générée par l'imaginaire vivifiant du patrimoine culturel
français.
Theothea le 08/11/22
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MES CHERS ENFANTS
"Mes chers enfants" Anny Duperey Confidences épistolaires
au Théâtre de Passy
de &
mise en scène
Jean
Marbeuf
avec
Anny Duperey
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****
Théâtre de Passy
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© DR.
En rappel des grands souvenirs "Oscar & La Dame rose" où,
succédant à Danielle Darrieux, Anny Duperey reprenait ce fabuleux
seule en scène composée par Éric-Emmanuel Schmitt, voici
qu'aujourd'hui dans un registre similaire, la comédienne crée
cette pièce de Jean Marbeuf composée d'une suite de lettres
destinées à ses deux enfants alors qu'y sont confiés
ses états d'âme lorsque sonne l'heure d'une retraite en solo.
Tout d'abord en première ligne de conduite est convoquée
la prise de recul d'avec le rituel domestique, entretenu entre elle et eux,
de rendez-vous routiniers encombrant leur affection réciproque mais
en passe de se systématiser depuis le décès du père
et mari chéri... quand bien même s'agirait-il de les attendre
avec son fameux gâteau au chocolat dominical.
Loin de relever de l'autobiographie ou seulement d'un essai dont l'auteur
se serait inspiré du vécu de la comédienne alors que,
jusque-là, ils ne se connaissaient pas mutuellement, Anny Duperey
a perçu d'emblée dans ce conte épistolaire de Jean Marboeuf
des préoccupations intimistes qu'elle pouvait faire siennes sur
scène en les défendant dans leur universalité.
Alors la voilà partie en Normandie pour résider à
Ouistreham Riva Bella dans la perspective d'y mener une vie de
septuagénaire en cohérence avec ses motivations internes
réhabilitées parmi lesquelles se glisserait l'envie de communiquer
à distance avec ses enfants, vivant par ailleurs leur indépendance
adulte, afin de leur faire part de ses ambitions existentielles bien que
celles-ci puissent leur apparaître contradictoires.
Vivre pour elle-même et par elle-même avec l'intention de
leur signifier qu'elle n'est clairement point une charge pour eux et que,
bien au contraire, ils peuvent être fiers de leur mère abordant
l'âge senior avec gourmandise et curiosité dans le projet de
ne se refuser aucune prospective ni aucun motif de satisfaction.
Si la cohérence devait être la plus représentative
des valeurs accordées à l'estime de soi, son écriture
virtuelle ne saurait s'en dispenser car s'impose de surcroît la haute
considération à être au monde dans
l'équité.
La lectrice à voix haute en veut pour souci ces migrants qui
défilent sous son regard compassionnel dans l'espoir d'un avenir meilleur
au-delà de la mer...
C'est pourquoi l'artiste veut offrir au public l'image de la dignité
en l'enjolivant par la bonne humeur et la gaité du cur
affichées en viatique d'une existence cherchant à ainsi se
sublimer dans une apothéose onirique et allégorique.
En effet, ces lettres rédigées sans jamais être
envoyées à leurs destinataires sont uniquement vouées
à être semées comme les cailloux du Petit Poucet
reconstituant l'itinéraire choisi à dessein pour faire office
poétique et parabolique afin que chaque être humain puisse y
retrouver sa part d'aspiration essentielle.
D'évidence resplendissante, Anny Duperey fait mouche.
Theothea le 17/11/22
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LA MENAGERIE DE VERRE
"La Ménagerie de Verre" Isabelle Huppert L'iconique
Amanda d'Ivo van Hove
de
Tennessee Williams
mise en scène
Ivo van Hove
avec
Isabelle Huppert, Justine Bachelet, Cyril Gueï & Antoine Reinartz
|
****
Théâtre de L'Odéon
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© Jan Versweyveld
Pourrait-on oser douter qu' Amanda puisse avoir quelque chose de Tennessee
puisque, précisément, c'est elle qui tient à bout de
bras toute la famille "Wingfield" clone scénique des "Williams",
c'est-à-dire celle du jeune auteur qui allait devenir célèbre
à partir de 1944 grâce ou à cause de cette évocation
clanique ?
Le pater familias les abandonnant à eux-mêmes ainsi
resteraient-ils trois, Tom & Laura la progéniture autour de leur
mère Amanda devenant le personnage moteur de cette première
pièce du dramaturge "Williams", fruit de sa mémoire filiale
développée en narratif.
En effet, parcourant les méandres mnésiques de son enfance,
"Tom-Tennessee" va accompagner le spectateur au sein de la destinée
fusionnelle qui les aura liés tous ensemble sous une sensibilité
exacerbée.
En plongeant dans la fiction autobiographique, c'est l'imaginaire avec
son cortège d'écrans impressionnistes qui va resurgir sous
le récit de Tom (Antoine Reinartz) cherchant davantage le ressenti
empathique plutôt que la vérité factuelle.
Si sa petite sur se comporte en autiste-schizophrène, c'est
parce que Laura n'est pas en mesure de s'adapter à la réalité
glauque qu'elle ne peut en rien modifier.
Si nous les découvrons tous trois à demi-ensevelis dans
un appartement insalubre couleur terrier avec l'ombre profilé du fuyard
paternel intégré à la texture murale dont la seule ouverture
vers l'extérieur ne serait qu'une étroite sortie de secours,
c'est qu'Ivo van Hove illustre leur vie quotidienne au diapason de leur
enfermement respectif autant que collectif.
Ce confinement dénié serait à l'image de leur vaine
tentative à vouloir s'échapper du misérabilisme qui
les surplombe.
En effet, avec un emploi fonctionnel assurant la survie du trio, Tom tente
de s'échapper par l'évasion cinéphilique noctambule;
Laura, elle, est à l'écoute de son phonographe ainsi qu'au
soin précautionneux pour sa collection de petits animaux en verre;
quant à Amanda, sa préoccupation à l'égard de
ses enfants n'a d'égale que la nostalgie vouée à sa
propre jeunesse qu'elle idéalise à l'envie en flash-back
récurrents.
Isabelle Huppert empoigne le rôle comme si la survie existentielle
du trio était menacée en temps réel sur le plateau de
l'Odéon; affairée, fébrile et même exaltée,
elle arpente la scène en quête de solutions à leur exil
communautaire qu'elle focalise en définitive sur celui de Laura pour
qui elle conçoit qu' il lui faudrait rencontrer un galant...
C'est Jim (Cyril Guei), un collègue du frangin, qui va, à
son insu, endosser le rôle du gendre idéal, le temps d'une
soirée amicale où Laura aura l'occasion d'accéder au
lâcher-prise lui ouvrant des fenêtres insoupçonnées
mais dont la maïeutique sera délibérément limitée
par son partenaire à un tête-à-tête en confiance
partagée; ce qui, certes, pourrait s'avérer gratifiant mais
surtout essentiellement frustrant.
La profondeur d'interprétation de Justine Bachelet apparaît
en ce tourment avec une intensité émotionnelle dont le point
d'orgue sera intimement enchaîné à "l'aigle noir" de
Barbara sur le phono qui laissera l'auditoire sous sensation de
fascination.
Par ricochet, de prime abord prostrée, Isabelle Huppert encaissera
l'annonce du départ inopiné de l'invité avec une immense
stupeur mais considérable dignité face à ce nouveau
coup du sort.
Néanmoins sa colère maternelle, par la suite, ne sera point
feinte envers son fils n'ayant pas su percevoir, en prévention de
cette mascarade, que Jim était déjà fiancé par
ailleurs.
Une scène de désespoir expansif, quasiment d'anthologie,
viendra signer l'apothéose d'un piège semblant se refermer
fatalement sur le clan d'infortune...
Les nombreux rappels seront alors comme suspendus à la force de
l'instant présent celui de la vénération d'un quatuor
s'étant pleinement livré à fleur de peau sans le moindre
faux-semblant théâtral.
Theothea le 05/12/22
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DEUX AMIS
"Deux Amis" Stanislas Nordey & Charles Berling à
l'unisson de Pascal Rambert.
de &
mise en scène Pascal
Rambert
avec
Stanislas Nordey & Charles Berling
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Théâtre du Rond-Point
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© Giovanni
Cittadinicesi
Empruntant le titre à la célèbre fable de Jean de
La Fontaine dans laquelle :
"L'un ne possédait rien qui n'appartînt à
l'autre"
mais également où
"Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ;
J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru."
Pascal Rambert, à son tour, inscrit les "Deux amis" dans cette
même lignée fusionnelle d'une affectivité liant deux
êtres, non sans les nommer à l'instar de leur vraie vie "Stan"
& "Charles".
Censés, à l'instar d'Antoine Vitez dans les années
70, monter un projet théâtral à partir de 4 pièces
de Molière avec 2 chaises, une table et un bâton , ces deux
professionnels de la profession sont ainsi prêts à en découdre
selon la hauteur de leurs convictions perso vraisemblablement antagonistes...
En effet, la mise en scène et la direction d'acteurs sont choses
trop sérieuses pour se laisser dicter par son alter ego des directives
ne rentrant pas dans son propre schéma de perception artistique.
A commencer par cette sacrée table rustique par défaut mais
devenant davantage nuf gordien que simple objet de décor !
Cependant, si le ton monte entre les deux partenaires, c'est que
derrière ces prétextes de façade émerge un
véritable rapport de forces qui ne pourra jamais être résolu
par des arbitrages successifs mais qui, en pratique, va atteindre son
apothéose, à défaut de point de non retour, par une
manifestation de susceptibilité qui, à force de poindre, devrait
nécessairement imploser en plein vol au cours de leur joute
oratoire.
Imaginer qu'un simple affichage d'amorce de SMS puisse déclencher
un tel délire paranoïaque libéré de tout garde-fou,
c'est pourtant de cette façon que sera constitué l'enjeu de
la dualité dialectique révélant une emprise de l'un
sur l'autre à la manière du souffre-douleur qui en rajoute
des couches supplémentaires de façon à être certain
d'être pleinement victime de l'amour passionnel.
Avec ce leitmotiv " En fait, seulement la peau... " que ne va-t-on point
entendre des multiples interprétations potentielles surgissant d'un
esprit torturé par ses doutes pulsionnels en plein marasme ?
Bien entendu, le comparse ne fera rien pour calmer la tempête à
part se draper dans sa superbe magnificence condescendante à souhaiter
davantage de dignité sinon de bon sens commun.
Peine perdue ! L'impasse psycho-affective étant désormais
actée, il ne restera plus aux deux protagonistes dûment
protégés et casqués qu'à déclencher l'option
"démolition" de tout le matériel électro-ménager
archivé en arrière-scène au rythme saturé à
souhait de "Paranoïd" signé Black Sabbath.
À apprécier pour le mieux au prorata des décibels
!...
Pour l'épilogue, Stan & Charles auront alors tout le loisir
de se rabibocher pour un final vers l'éternité
retrouvée...
En véritables Stars de l'affiche théâtrale, Charles
Berling assume consciencieusement le rôle de l'ami "assujetti" pendant
que Stanislas Nordey éclate d'énergie resplendissante.
Theothea le 28/11/22
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MADAME FRAIZE
"Madame Fraize" batifole du Rond-Point jusqu'en Tournée
générale...
de Marc
Fraize
mise en scène
Papy
avec
Marc Fraize
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Théâtre du Rond-Point &
Tournée
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© Giovanni
Cittadinicesi
Marc Fraize alias "Monsieur" et ainsi désormais "Madame" promène
son double sur les planches avec d'autant plus de distanciation que quand
le comédien commente son personnage, il se positionne d'emblée
dans l'analyse psychosociologique au point que, sans l'apanage du costume
ad hoc, il pourrait aisément être spectateur du
phénomène de société dont il est à la
fois le démiurge et la marionnette.
En effet, prenant toute la mesure de l'ascendant qu'il s'octroie
vis-à-vis du public ou plus exactement celle de son talent mental
à savoir anticiper la demande frustrée par avance mais pour
laquelle il possède le don de résolution alors que celle-ci
n'est déjà plus dactualité, ainsi donc l'artiste
transparaît dans une maîtrise de son art à nul autre pareil,
celui d'accéder au pouvoir de manipuler l'opinion et den faire
la démonstration "live" en focalisant tous les affects, émis
de part et d'autre de la scène qu'ils soient positifs ou négatifs,
sur son personnage incarné dans la transgression des codes.
De cette façon, le montreur de marionnettes se dédouble-t-il
en révélant au spectateur ce qu'il y a au-delà du miroir
du « langage » et de son verso le
« silence », ce qui, en pratique, pourrait donc se symboliser
par cette formidable faculté à déclencher l'empathie
ou, a contrario, provoquer sa redoutable absence.
Par conséquent, s'il cherche à égarer son auditoire
en même temps que son clone, cet autre clown de lui-même, c'est
seulement dans le registre de la caricature artistique que l'humoriste
étend et limite son champ d'action sur les planches, alors que si
on l'écoute entre les lignes, lorsqu'il rend compte de son travail
de « mime », il apparaît évident qu'il pourrait
s'agir d'une master class pédagogique au sujet de "l'esprit critique"
sociétal.
D'ailleurs, si actuellement Marc « switche » en passant
précisément de Monsieur à Madame, c'est qu'au bout de
vingt années, fort d'avoir exploré tous les arcanes du
"mal-être" et de "l'embarras généralisé", le
comédien pense nécessaire de devoir retourner le gant pour
côtoyer la "légèreté" et la "candeur" de façon
à fédérer les deux faces de cette même médaille
par une liberté retrouvée, la sienne bien entendu en tant que
créateur mais également a fortiori celle du spectateur
généreusement invité à sourire au compromis
existentiel...
On l'aura compris les deux entités virtuelles,
caractérisées par un tee-shirt ras du cou sur blue-jean trop
court d'une part, et une large robe verte échancrée avec coiffe
rousse improbable d'autre part, en forment de facto qu'une seule au diapason
de l'imaginaire poétique de leur auteur permettant ainsi au spectateur
de synthétiser l'ensemble dans une subjectivité délirante
où chacun pourra pointer ses éventuels repères, rejets
et accointances...
C'est donc dans cette perspective ô combien fantasque que Marc Fraize
nous offre sa joyeuse tournée générale avec Madame...
Theothea le 24/11/22
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