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La 22ème édition des Molières a eu lieu le lundi 28 avril 2008 au Théâtre des Folies Bergère avec retransmission en direct sur France 2. La cérémonie a été présidée par Barbara Schulz & Clovis Cornillac. Elle fut présentée par Karine Le Marchand.
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MOLIERES
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NOMINATIONS( Nombre de nominations )
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LAUREATS( Nombre de Molières )
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Théâtre Public |
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JUSTE LA FIN DU MONDE(1/3) |
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Théâtre Privé |
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LA VIE DEVANT SOI(3/5) |
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Compagnies |
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LA PETITE CATHERINE DE HEILBRONN(1/5) |
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Auteur |
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ROLAND DUBILLARD(1/1) |
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Adaptateur |
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XAVIER JAILLARD(3/5) |
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Metteur en scène |
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JOHN MALKOVICH(2/6) |
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Comédienne |
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MYRIAM BOYER(3/5) |
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Comédien |
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MICHEL GALABRU(1/1) |
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Comédien dans un second rôle |
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GILLES PRIVAT(1/4) |
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Comédienne dans un second rôle |
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VALERIE BONNETON(1/1) |
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Révélation Théâtrale |
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RAPHAËLINE GOUPILLEAU(1/1) |
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Théâtre musical |
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LE ROI LION(3/3) |
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Spectacle seul(e) en scène |
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ERIC METAYER (1/1) |
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Décorateur Scénographe |
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PIERRE-FRANCOIS LIMBOSCH(2/6) |
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Costumes |
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JULIE TAYMOR(3/3) |
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Lumière |
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DONALD HOLDER(3/3) |
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Spectacle jeune public |
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L'HIVER 4 CHIENS MORDENT MES PIEDS ET MES MAINS(1/1) |
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6 nominations |
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5 nominations |
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La seconde surprise de l'amour |
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4 nominations |
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3 nominations |
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Je tremble |
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2 nominations |
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Le Cid |
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1 nomination |
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Hop là, nous vivons ! |
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Les trois soeurs |
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Les fourberies de Scapin |
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Meilleurs souvenirs de Grado |
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Le Pélican |
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Les diablogues
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La Marquise d'O |
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L'enfer |
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L'oral & Hardy |
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Ebauche d'un portrait |
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L'hiver 4 chiens mordent mes pieds et mes mains
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Nosferatu |
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Petit Pierre |
Seule dans ma peau d'âne |
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Souingue! Souingue! |
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A PRIORI ( Les Nominations )
A POSTERIORI ( La Cérémonie )
A PRIORI ( Les Nominations )
Les Molières 2008 en perspective
Se contentant d'une catégorie "révélation" mixte, l'Apat. distribuera en 2008 un Molière de moins, soit 17 qui seront décernés à partir de 73 nominations pour 40 pièces citées.
Deux tiers de ces nominations concernent un tiers des pièces citées alors que Théâtres privé et public apparaissent plus que jamais a parité:
C'est ainsi que caracolent en tête de sélection "Good Canary"(6) et "La vie devant soi"(5) pour l'un, alors que l'autre domaine fait jeu égal avec "La seconde surprise de l'amour"(5), "La petite Catherine de Heilbronn"(5) et "L'Hôtel du Libre-Echange"(4).
Idem pour la dizaine de pièces qui emportent les 22 nominations suivantes en une répartition équitable s'ouvrant sur cette même consensualité pour les 26 pièces nominées qu'une seule fois.
Bref, ce dosage quasi exemplaire entre privé et public devrait faire les beaux jours des liens interactifs qu'entretiennent désormais les deux pôles traditionnels du spectacle vivant en France.
Si les trois nominations du "Roi Lion" sont à la mesure du succès de sa magnifique réalisation à Mogador, elles restent paradoxalement en déficit des six obtenues la saison dernière pour "Cabaret" qui lui, néanmoins, récidive avec une nomination supplémentaire en 2008, faute d'avoir su transformer ses 6 options en 2007, au bénéfice d'une production commune aux deux spectacles.
Six candidats au poste de révélation théâtrale de l'année vont donc avoir à disputer un titre qui, du féminin au masculin, risque d'être fort convoité d'autant plus que Raphaëline Goupilleau et même Sarah Biasini ne font pas leurs premiers pas sur les planches mais que tel est bien le cas de Aymen Saïdi pour "La vie devant soi"(5).
En outre, devoir choisir entre, d'une part sa partenaire Myriam Boyer et d'autre part Cristiana Reali ou Marina Hands, voilà qui va relever du casse-tête chinois, quasi olympique.
En revanche, pour ce qui est du titre décerné au comédien, les nombreux partisans de Jacques Frantz devraient aisément céder la politesse à Michel Galabru qui fit un véritable tabac avec ses mémorables "Chaussettes" aux Mathurins.
Quant à celui de mise en scène, d'Alain Françon jusqu'à John Malkovich en passant par Luc Bondy et Didier Long, nous laisserions également volontiers la roulette russe trancher ce dilemme.
Ceci dit, il est indubitable que "Good Canary" et "La vie devant soi" devront confirmer d'une façon ou d'une autre, leurs 11 nominations cumulées ensemble; mais comment diable récompenser au mieux Myriam Boyer et Cristiana Reali sans être injuste avec l'une, si ce n'est en donnant le trophée à Marina Hands qui le méritait pareillement dans "Partage de midi" lors du temps révolu où celle-ci était encore pensionnaire de la Comédie Française?
Sans autres prérogatives, nous souhaiterions pêle-mêle que "L'antichambre", "Les Belles-Soeurs" et "Un monde fou" soient récompensés tout simplement parce que, au cours de cette saison 07-08, ils ont correspondu chacun dans leur genre à des instants de plénitude théâtrale.
Maintenant au rang des oubliés (on ne comprend vraiment pas pourquoi!), Julie Delarme dans "La Forme des choses" nous est apparue comme une révélation féminine sans conteste. Chapeau Julie !
Par ailleurs, que dire de Claire Nebout et Jean-Claude Dreyfus dans "Réception", si ce n'est que le duo ou, à vrai dire, leur trio nous a complètement emballés ?
Et "Bérénice" aux Bouffes du Nord avec Carole Bouquet et les Wilson père et fils, passée à la trappe ?
Laisser tomber "Fugueuses", voilà qui n'est pas du meilleur goût alors que le couple Renaud-Robin était au Zénith des Variétés !
Pourquoi "Happy Hanouka", "Chat & Souris" et "Anne a 20 ans" ne font pas partie de la joyeuse fête ? Pourquoi "L'épilogue" de Philippe Caubère est ignoré ? Pourquoi "Van Gogh à Londres" et "Puzzle" vont-ils rester en coulisses de la célébration annuelle ? Et ainsi de suite...
Parce qu'il n'y a que 17 Molières à distribuer, certes.
Mais pourquoi diable limiter de fait le quota des nominations, si ce n'est hélas par défaut d'ubiquité du collège des votants ?
Alors clamons haut et fort: "Debout les non nominés !", vous êtes la force vivante du spectacle !
Theothea le 07/04/08
A POSTERIORI
A POSTERIORI ( Le Palmarès )
Epilogue royal des Molières 2008
Du "Roi Lion" à la Reine Myriam Boyer, chacun des deux emporte respectivement trois Molières au moment même où Michel Galabru qui, certes n'est pas leur cousin, décroche enfin son premier Molière à un âge fort respectable puisque la valeur peut bien attendre le nombre des années, pourvu qu'il y ait le style !
D'ailleurs par intuition, avec "Les chaussettes", on a "La vie devant soi", n'est-ce pas ?
Ainsi tous ensemble, réunis d'entrée de jeu, c'est une haie triomphale qu'ils vont pouvoir dresser à l'égard de leur pair, John Malkovich qui, venu d'outre-Atlantique, a façonné un bel objet volant identifié comme le fameux "Good canary".
D'ores et déjà au cercle des adoubés, le compte est bon: 9 Molières !
En effet, il n'en reste plus que huit à distribuer avec la parcimonie pondérée des initiés; c'est-à-dire désormais, un par un.
A tout seigneur, tout honneur, voici Roland Dubillard autour duquel la cérémonie s'est naturellement ordonnée grâce au sourire de Jean-Loup Dabadie distinguant l'auteur des "Diablogues".
C'est alors que "La petite Catherine de Heilbronn" s'est sentie si proche de "L'hôtel du libre échange" au point que "Le dieu du carnage" aurait pu lui annoncer "Juste la fin du monde".
C'était largement suffisant pour qu' "Une souris verte" se gausse avec Eric Métayer d' "Un monde fou" à souhait mais présage qu'à "L'hiver 4 chiens mordent mes pieds et mes mains".
Bien entendu, un tel titre pour le prix du jeune public, çà ne s'invente pas.
Et voilà, c'est donc simple comme "Bonjour !" les Molières 2008 présidés joyeusement par Barbara Schulz et Clovis Cornillac sous le classieux contrôle caméra de Karine Le Marchand.
Pas de chichis, chacun récupère la monnaie de "sa pièce" et tout le beau monde est aux "Folies Bergère"!
Oui, mais il pleut dehors au coeur de la nuit alors que dans "L'antichambre" n'ayant que ses trois nominations pour se réconforter, se sont retrouvés tous démunis de récompenses, à la fois "Les belles-soeurs", "les forains" et même "Le Cid" qui à l'instar de "L'homme sans but" s'avère tellement fasciné par "Les riches qui reprennent confiance".
C'est pourquoi, nous ne saurions trop conseiller à Cristiana Reali, Bulle Ogier, Sarah Biasini, Sabine Haudepin, Christophe Malavoy ainsi qu'à tous les autres nominés revenus bredouilles, d'adopter une devise amplement fédératrice "Hop là, nous vivons"!
Ainsi, le tour est joué en gageant que la partie était gagnée d'avance, puisque c'est grâce à une mise en perspective implicitement relative que peut s'accomplir l'émulation rituelle présidant à ce palmarès annuel tellement convoité.
Mais voici qu'à point nommé, lhommage de Sophie à légard de son père incite une emblématique écharpe blanche à sélever des fauteuils rouges de plaisir pour que, debout à la demande générale, le légendaire José Artur salue sous lovation de la salle.
Theothea le 29/04/08
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Photos © Theothea.com
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